Ce vendredi 11 avril 2025, la tranquillité matinale du quartier Saint-Michel à Cotonou a été brusquement troublée par un violent incendie survenu au siège de la Direction Générale de PADME (Promotion et Appui au Développement des Micro-Entreprises). Il était environ 10 heures lorsque les premiers signes du sinistre ont été remarqués.
Selon des témoins présents sur les lieux, une épaisse fumée noire s’est soudainement échappée des étages supérieurs du bâtiment, semant la panique parmi les employés et les riverains. Des cris d’alerte ont rapidement retenti, tandis que le personnel s’organisait dans l’urgence pour évacuer les lieux. Plusieurs agents ont tenté, malgré le danger, de sauver des documents essentiels ainsi que du matériel informatique.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus dans les minutes qui ont suivi l’appel d’urgence. Leur intervention rapide a permis de circonscrire les flammes et d’éviter leur propagation aux bâtiments voisins. Bien que le feu ait été en grande partie maîtrisé, les dégâts matériels restent importants : bureaux ravagés, équipements détruits, et une grande partie des archives menacées.
Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée, un soulagement pour les familles et les responsables de l’institution. À ce stade, les causes exactes de l’incendie demeurent inconnues. Une enquête a été ouverte afin de déterminer l’origine du feu, et les premières constatations laissent penser à un court-circuit électrique, sans qu’aucune hypothèse ne soit encore écartée.
L’incident survient dans un contexte où PADME joue un rôle clé dans le soutien aux micro-entreprises béninoises. La structure, considérée comme l’un des piliers de la microfinance au Bénin, pourrait voir une partie de ses activités temporairement perturbée. Néanmoins, la direction a assuré qu’un plan de continuité sera mis en œuvre afin de garantir la poursuite des services aux clients.
En attendant les conclusions de l’enquête, la solidarité se manifeste autour des employés de PADME et de leurs familles, profondément secoués par cet événement. Le quartier de Saint-Michel, encore marqué par la fumée du sinistre, retrouve peu à peu son calme, dans l’espoir que de tels drames ne se reproduisent plus.
