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De la détresse au tribunal : La chute d’une mère de famille après un cambriolage à Liberté 5

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De la détresse au tribunal : La chute d'une mère de famille après un cambriolage à Liberté 5


Dans les rues paisibles de la Sicap Liberté 5, un fait divers a récemment troublé la quiétude des habitants. Une mère de famille, Ndèye Fatou C., âgée de 33 ans et divorcée, a été condamnée à quatre mois de prison ferme pour un cambriolage en plein jour. Ce drame, au-delà de l’acte criminel, révèle les luttes silencieuses de certaines femmes face aux dures réalités sociales.


Une intrusion fatale :
Le 11 février dernier, alors que la coiffeuse Soda D. s’affairait dans son salon au rez-de-chaussée, une ombre furtive s’introduit à l’étage. Profitant de l’absence momentanée de la maîtresse des lieux, Ndèye Fatou C. pénètre dans l’appartement laissé entrouvert. Son objectif : un portefeuille contenant une somme d’argent dont le montant reste confidentiel. Mais ce que la cambrioleuse ignore, c’est qu’un témoin inattendu se trouve sur place.

“J’ai eu peur en entendant les pas de la propriétaire”, a-t-elle confié devant le juge, tentant de justifier son geste désespéré.


Une séquestration qui aggrave la situation :
Dans un élan paniqué, Ndèye Fatou enferme la fille de sept ans de la propriétaire dans une chambre avant de tenter de prendre la fuite. Mais les cris de l’enfant trahissent sa présence. Alertés par les appels à l’aide, les voisins se mobilisent et l’interceptent avant qu’elle ne puisse disparaître.

“Si ma fille n’avait pas crié, elle aurait pu s’enfuir avec tout ce que j’ai de précieux,” a déclaré Soda D., encore sous le choc lors de l’audience.


Un parcours marqué par la précarité :
Devant le tribunal, la prévenue, visiblement éprouvée, a tenté d’expliquer son acte. Coiffeuse de profession, elle évoque des difficultés financières accablantes après son divorce et la charge de trois enfants à élever seule.

“Je ne voulais blesser personne… Je cherchais simplement une solution à mes problèmes,” a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux.

Pourtant, ses justifications n’ont pas suffi à attendrir le tribunal, qui a retenu contre elle les charges de vol aggravé et de séquestration d’un mineur.


Un verdict sans appel :
Malgré ses remords exprimés, la justice a été ferme. La juge, rappelant la gravité de l’acte, a souligné l’impact psychologique sur l’enfant victime.

“Votre geste a semé la peur et mis en danger un innocent,” a-t-elle affirmé avant de prononcer la sentence : quatre mois de prison ferme.

Un verdict accueilli dans un silence pesant, laissant transparaître la double peine : celle d’une mère arrachée à ses enfants et celle d’une victime marquée à jamais par l’intrusion violente dans son intimité.


Un signal fort pour la communauté :
Ce fait divers rappelle la vigilance nécessaire même dans les quartiers résidentiels et soulève la question des dispositifs d’accompagnement social pour les parents isolés en situation de détresse. Pour certains, cette affaire est la preuve d’une justice implacable ; pour d’autres, elle illustre la descente aux enfers d’une femme prise au piège de la précarité.

“Derrière chaque acte, il y a une histoire… Mais la loi, elle, reste inflexible,” murmure un voisin ayant assisté à l’interpellation.

Seule dans sa cellule, Ndèye Fatou C. laisse derrière elle non seulement un casier judiciaire mais aussi trois enfants privés de leur mère pendant de longs mois.

Iman chroniqueur

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