Drame à Bayakh : Un jeune homme poignardé.

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Drame à Bayakh : Un jeune homme poignardé.

Une violente altercation a viré au drame, samedi dernier, dans le quartier Diola Gui de Bayakh. Malick, un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années, a succombé à ses blessures après avoir été poignardé au cours d’une bagarre.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’incident s’est produit en fin d’après-midi. Un différend, dont l’origine reste encore floue, aurait éclaté entre la victime et Gorgui Ka, un jeune homme de 27 ans.

D’après des témoins, la tension est montée rapidement, et la dispute verbale a dégénéré en confrontation physique. C’est au cours de cette rixe que l’agresseur présumé aurait sorti un couteau, assénant un coup fatal à Malick.

Malgré l’intervention de certains riverains pour tenter de calmer la situation, le drame s’est joué en quelques instants.

« Ils se disputaient violemment, et tout est allé très vite. On a essayé de les séparer, mais il était déjà trop tard », raconte un témoin sous le choc.

Grièvement blessée, la victime s’est effondrée au sol, baignant dans une mare de sang. Les secours, alertés, n’ont pu que constater son décès à leur arrivée.

Informés du drame, les gendarmes de la brigade de Kayar se sont immédiatement rendus sur place pour procéder aux premières constatations.

Grâce aux témoignages et aux indices recueillis, ils ont rapidement identifié et interpellé le suspect, Gorgui Ka. Ce dernier a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête.Le quartier Diola Gui est encore sous le coup de l’émotion. De nombreux habitants expriment leur stupeur face à cette tragédie.

« Ce genre de violence est rare ici. Nous sommes bouleversés », confie un proche de la victime.

La famille de Malick, effondrée, réclame que justice soit faite.Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame et établir les responsabilités. Le suspect devrait être déféré devant le parquet dans les prochains jours.

En attendant, ce fait divers endeuille toute la communauté de Bayakh, où règnent tristesse et incompréhension face à cette perte tragique.

Imam chroniqueur Babacar DIOP

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