La Maison de la Presse d’Abidjan-Plateau, a abrité le lancement de la caravane ivoiro-française « 100 Jours pour des Élections Apaisées » entend mobiliser femmes, jeunes et diaspora pour faire front commun contre les violences électorales. Entre Paris et les régions ivoiriennes, une campagne citoyenne d’envergure pour une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même, c’était le jeudi 19 juin 2025
À l’approche des élections présidentielles, un vent d’engagement souffle sur la Côte d’Ivoire. À la Maison de la Presse d’Abidjan, la Fondation Internationale pour la Paix , la Presse et pour la promotion du Développement durable en Afrique (FIPPDA), en partenariat avec l’ONG Femme Battante Internationale et d’autres acteurs engagés, a lancé la caravane « 100 Jours pour des Élections Apaisées en Côte d’Ivoire ».
Placée sous le thème « Femmes, Jeunes et Élections Apaisées : Acquis, Défis et Perspectives », cette campagne se veut à la fois itinérante et introspective, mêlant sensibilisation de terrain, actions pédagogiques et dialogues ouverts sur les défis démocratiques actuels.
Dans un discours empreint de détermination, Aimée Narcisse Boli, présidente du Conseil d’Administration de la FIPPDA, a donné le ton.
« Aucun homme politique ne peut, à lui seul, garantir la paix. C’est à chaque Ivoirien de refuser la haine et la violence. » A-t-il martelé
Le message est clair : la paix ne se décrète pas, elle se construit. Et cette construction commence dans les discours, les comportements et la conscience collective.
C’est à Paris, le le jeudi 7 août 2025 , jour de la fête nationale ivoirienne que la caravane démarrera symboliquement sa course.
Elle adressera un premier message fort à la diaspora, souvent en première ligne sur les réseaux sociaux, avant de prendre la route à travers cinq grandes régions de la Côte d’Ivoire.
Forums, débats, ateliers, dialogues interreligieux : autant d’outils pour restaurer la confiance et prévenir les fractures sociales.
D’août à novembre 2025, cette caravane sera la vigie d’un pays en marche vers la maturité démocratique. Plus qu’une série d’activités, elle incarne une volonté collective : faire des urnes un lieu d’expression citoyenne, et non de division.
