La République centrafricaine (RCA) franchit une nouvelle étape dans l’innovation financière avec le lancement officiel de sa cryptomonnaie, le « $CAR », annoncé ce lundi par le président Faustin Archange Touadéra. Ce lancement s’inscrit dans la continuité de l’engagement du pays envers les technologies financières, après avoir été le premier pays africain à adopter le Bitcoin comme monnaie légale en 2022.
La RCA s’est déjà distinguée sur la scène mondiale avec le projet Sango, sa première cryptomonnaie nationale, lancée en 2022. Ce projet visait à attirer des investisseurs et à faciliter les transactions financières dans un pays où l’accès aux services bancaires reste limité. Avec le « $CAR », la RCA espère capter l’attention d’un public encore plus large grâce à un memecoin, en phase avec les tendances actuelles du marché des cryptomonnaies.
Le « $CAR » se démarque par son approche innovante. Contrairement aux cryptomonnaies traditionnelles, il s’appuie sur la viralité et l’engouement des communautés en ligne, ce qui pourrait lui permettre de gagner en visibilité et en adoption rapide. Cette stratégie témoigne de la volonté du gouvernement de diversifier les outils financiers accessibles aux Centrafricains tout en attirant des investisseurs étrangers.
La gestion du « $CAR » a été confiée au ministère des Mines et de la Géologie, en collaboration avec le Comptoir des minerais et la société Barn$ley. Cette association vise à assurer la crédibilité et la transparence du projet, éléments cruciaux pour la réussite d’une telle initiative.
Avec le lancement du « $CAR », la République centrafricaine se positionne comme un acteur audacieux de l’innovation financière en Afrique. En misant sur les cryptomonnaies, le pays cherche à renforcer son attractivité économique et à explorer de nouvelles opportunités pour son développement.
Bien que le marché des cryptomonnaies soit en constante évolution, l’expérience acquise avec Sango permet à la RCA d’adopter une approche plus conforme aux attentes du marché. Ce lancement représente donc une avancée significative dans l’intégration de l’Afrique dans l’économie numérique mondiale.
