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L’avant-première du Festival d’Art Numérique d’Instanbul illumine Paris

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La capitale française a récemment accueilli une avant-première marquante du Festival d’Art Numérique d’Istanbul (IDAF), attirant artistes, diplomates et passionnés de technologies créatives au centre culturel de l’ambassade d’Azerbaïdjan. Cet événement annonciateur de la cinquième édition du festival, prévue en juin à Istanbul, a mis en lumière l’essor fulgurant de l’art numérique sur la scène internationale.

Environ 200 invités ont répondu présent à cette rencontre innovante, parmi lesquels l’ambassadeur de Turquie à Paris, Yunus Demirer, et l’ambassadrice d’Azerbaïdjan, Leyla Abdullayeva. Tous deux ont salué l’initiative comme un vecteur de rapprochement culturel entre les nations et un hommage à la créativité nourrie par la technologie.

Parmi les œuvres phares de la soirée, Memory Anatolia, une installation conçue par le collectif Ouchhh Art Center, a captivé l’audience. Réalisée à partir des archives photographiques de l’Agence Anadolu, cette création propulse le spectateur dans un voyage immersif au cœur de l’histoire turque, revisitée par l’intelligence artificielle.

Le programme comprenait également une performance de l’artiste Shusha, pionnière de l’art numérique en Azerbaïdjan. Mêlant projection visuelle et compositions générées par algorithmes, sa prestation a témoigné du dialogue émotionnel grandissant entre données numériques et expression artistique.

Nabat Garakhanova, directrice du festival, a souligné que l’IDAF s’affirme aujourd’hui comme une référence mondiale dans le domaine de l’art numérique. Elle a évoqué de nouvelles coopérations avec des institutions en Corée du Sud, aux Émirats arabes unis et aux États-Unis, élargissant l’impact du festival bien au-delà des frontières turques.

« C’est une chance inouïe de faire dialoguer art, science et humanité dans une seule et même exposition », a déclaré Dudu Keles, directrice de l’Institut Yunus Emre à Paris. Elle a également salué la dimension émotionnelle des œuvres, issues d’une synergie entre sensibilité humaine et intelligence artificielle.

La cinquième édition de l’IDAF se tiendra en juin 2025 au Centre culturel Atatürk d’Istanbul, sous le thème « Se connecter ». Elle proposera une programmation variée : installations interactives, spectacles audiovisuels, ateliers, conférences et résidences artistiques, offrant une plateforme unique aux créateurs explorant les nouvelles formes d’art numérique.

L’événement témoigne d’un intérêt croissant pour les œuvres qui interrogent notre rapport aux technologies et aux émotions, faisant de l’IDAF un acteur central de l’art de demain.

Imam chroniqueur Babacar Diop

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