Une nouvelle vague de frappes aériennes israéliennes a secoué plusieurs régions stratégiques de l’Iran ce vendredi matin, marquant une intensification notable des tensions entre les deux puissances régionales. Les opérations israéliennes ont visé notamment des installations sensibles et des centres d’importance stratégique, selon des sources médiatiques iraniennes.
D’après la chaîne publique Press TV, des explosions ont été signalées dans les environs de l’aéroport de Tabriz, dans le nord-ouest du pays. Cette zone, considérée comme un site logistique important, a été l’une des premières cibles de l’assaut israélien.
Plus au sud, la ville de Shiraz a également été touchée, bien que la nature exacte des cibles n’ait pas été précisée. L’attaque la plus inquiétante reste toutefois celle menée contre le site nucléaire de Natanz, principal centre d’enrichissement d’uranium du pays. Ce complexe, considéré comme le pilier du programme nucléaire iranien, a déjà été ciblé à plusieurs reprises dans le passé, notamment par des cyberattaques et des actions de sabotage attribuées à Israël.
La télévision d’État iranienne a confirmé que le site de Natanz avait subi des frappes directes, sans toutefois fournir de bilan officiel sur les dégâts matériels ou humains. Cette action s’inscrit dans un contexte de montée de la tension dans la région, alimentée par des confrontations indirectes en Syrie, au Liban et en mer Rouge.
Ces informations ont été relayées par la journaliste Betul Yilmaz pour l’agence de presse turque Anadolu, avant d’être traduites et reprises en langue française. Le reportage souligne une escalade régionale préoccupante, d’autant plus que ni Israël ni l’Iran n’ont officiellement revendiqué ou confirmé les attaques dans leurs déclarations diplomatiques.
Les frappes interviennent alors que les négociations sur le nucléaire iranien restent dans l’impasse et que les observateurs internationaux redoutent une spirale de représailles pouvant embraser davantage le Moyen-Orient.
Imam chroniqueur Babacar Diop
