Salaires des Sélectionneurs en Afrique : Voici les 10 Entraîneurs les Mieux Payés du Continent

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Salaires des Sélectionneurs en Afrique : Voici les 10 Entraîneurs les Mieux Payés du Continent

Dans l’univers du football africain, les sélectionneurs nationaux occupent une place stratégique. Leurs salaires reflètent non seulement les ambitions des fédérations mais aussi l’importance accordée aux résultats sur la scène continentale et internationale. Si certains pays n’hésitent pas à casser leur tirelire pour attirer des techniciens de renom, d’autres font preuve de prudence financière. Voici un tour d’horizon des dix entraîneurs les mieux rémunérés en Afrique.

  1. Vladimir Petkovic (Algérie) – 135 000 € par mois

En tête du classement, l’Algérie mise gros en recrutant Vladimir Petkovic, ancien sélectionneur de la Suisse. Avec un salaire mensuel de 135 000 €, la Fédération algérienne affiche clairement sa volonté de retrouver les sommets, notamment après une CAN 2023 décevante sous l’ère Djamel Belmadi.

  1. Hugo Broos (Afrique du Sud) – 75 000 € par mois

Le technicien belge Hugo Broos, champion d’Afrique avec le Cameroun en 2017, perçoit 75 000 € mensuels. Depuis son arrivée en 2021, il s’attelle à reconstruire les Bafana Bafana, avec pour objectif de redorer le blason du football sud-africain.

  1. Emerse Faé (Côte d’Ivoire) – 75 000 € par mois

Héros national après avoir mené les Éléphants au sacre continental en 2024, Emerse Faé est l’un des rares sélectionneurs africains à figurer parmi les mieux payés. À 40 ans, il incarne la nouvelle génération d’entraîneurs locaux capables de rivaliser avec leurs homologues européens.

  1. Walid Regragui (Maroc) – 70 000 € par mois

Propulsé au rang de légende après avoir conduit le Maroc à une historique demi-finale de la Coupe du Monde 2022, Walid Regragui touche 70 000 € par mois. Un montant qui reflète la volonté du royaume chérifien d’être un acteur majeur du football mondial.

  1. James Kwesi Appiah (Soudan) – 48 000 € par mois

Ancien sélectionneur du Ghana, James Kwesi Appiah occupe désormais la tête des Faucons de Jediane. Avec un salaire de 48 000 € par mois, il est chargé de revitaliser le football soudanais, encore en quête d’un premier sacre continental.

  1. Otto Addo (Ghana) – 45 300 € par mois

Otto Addo, ex-international ghanéen, est revenu aux commandes des Black Stars. Avec un salaire de 45 300 € mensuels, il doit répondre aux attentes élevées d’une nation qui rêve de renouer avec ses heures de gloire après plusieurs années de disette.

  1. Marc Brys (Cameroun) – 44 000 € par mois

Nomination controversée, tensions internes… Le passage de Marc Brys à la tête des Lions Indomptables n’a rien d’un long fleuve tranquille. Malgré un salaire confortable de 44 000 €, ses relations tumultueuses avec Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise, font régulièrement la une de l’actualité sportive.

  1. Hossam Hassan (Égypte) – 30 000 € par mois

Figure emblématique du football égyptien, Hossam Hassan est aujourd’hui à la tête des Pharaons. Son salaire de 30 000 € par mois est loin des standards européens, mais il incarne la volonté de l’Égypte de s’appuyer sur des figures locales pour retrouver le sommet.

  1. Tom Saintfiet (Mali) – 20 000 € par mois

Passé par plusieurs sélections africaines, Tom Saintfiet a posé ses valises au Mali où il touche 20 000 € par mois. Une rémunération modeste au regard de ses ambitions de mener les Aigles vers un premier sacre continental.

  1. Amir Abdou (Mauritanie) – 20 000 € par mois

En clôture de ce classement, le Comorien Amir Abdou continue d’écrire l’histoire avec la Mauritanie. Son salaire de 20 000 € mensuels témoigne de la reconnaissance pour un coach qui a su transformer une équipe modeste en un compétiteur redouté en Afrique.


Les Entraîneurs Locaux en Progression

Ce classement met en lumière une évolution notable : la montée en puissance des entraîneurs africains. Emerse Faé, Walid Regragui ou encore Hossam Hassan prouvent qu’il est possible de rivaliser avec les techniciens étrangers tout en valorisant l’expertise locale.

Un Écart de Rémunération Frappant

Cependant, les disparités salariales restent marquantes. Tandis que l’Algérie n’hésite pas à offrir 135 000 € mensuels à Petkovic, d’autres nations comme le Mali et la Mauritanie restent bien en-deçà. Ces écarts traduisent des réalités économiques divergentes mais aussi des ambitions contrastées sur la scène internationale.

Les Défis à Venir

Pour ces sélectionneurs, la pression est immense. Les attentes des supporters, l’instabilité politique et les rivalités internes sont autant de défis quotidiens. Chaque salaire élevé s’accompagne d’une obligation de résultats immédiats, sous peine de se voir remplacé, comme l’a récemment vécu Aliou Cissé, limogé par le Sénégal après huit années de loyaux services.

👉 Alors que la compétition continentale s’intensifie, ces techniciens aux parcours variés seront jugés sur leur capacité à faire briller leurs équipes et à inscrire leur nom dans l’histoire du football africain.

Imam chroniqueur Babacar DIOP

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