
Atakpamé, 15 février 2025 – Le Togo entre dans une nouvelle ère démocratique avec la tenue de ses premières élections sénatoriales, un événement marquant et une avancée majeure dans la décentralisation et la gouvernance locale. Ce scrutin, résultat des réformes institutionnelles de mai 2024, s’inscrit parfaitement dans la feuille de route gouvernementale et la politique d’inclusion durable et sociale prônée par Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé.

À Atakpamé, le centre de la circonscription électorale de l’Ogou, l’engouement était palpable dès les premières heures de la journée. Mme Yawa Ahofa Kouigan, ministre et maire de la commune Ogou 1, a ouvert la série de votes, accompagnée par l’honorable conseiller municipal Séna Fombo, adjoint au maire de la commune Ogou 3, les maires des communes Ogou 2, Ogou 3 et Ogou 4, Agounkey, Kossivi Dieudonné Thaddée, et Noumonvi GUEGUE. ainsi que des conseillers régionaux Valentine Sama, Adjonou Kassegne et Amadou Yacoubou, des conseillers municipaux de toute la circonscription. Ensemble, ces personnalités ont témoigné de leur engagement collectif à renforcer la démocratie locale et à contribuer activement à la construction d’un Togo plus inclusif.

Dès l’ouverture des bureaux de vote, le protocole électoral a été respecté dans les moindres détails sous l’œil attentif des observateurs. L’urne transparente a été exhibée vide avant d’être scellée, et les opérations de vote ont pu se dérouler dans une atmosphère d’ordre et de discipline.

Parmi les premiers à voter, Mme Yawa Ahofa Kouigan, ministre et maire de la commune Ogou 1, a tenu à souligner la portée historique de cette élection :

« Aujourd’hui marque un tournant décisif pour notre pays et particulièrement pour nos collectivités locales. Cette élection s’inscrit dans la dynamique de consolidation de notre démocratie et de renforcement de la décentralisation prônée par Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé. Grâce au Sénat, les collectivités auront une voix forte dans l’orientation des politiques publiques, conformément à la feuille de route gouvernementale qui place l’inclusion et le développement durable au cœur de nos priorités nationales. »

Elle a ajouté que « Grâce à cette réforme, les collectivités ne seront plus de simples spectatrices des décisions prises au niveau national. Elles auront une place de choix dans l’élaboration des politiques publiques, avec un Sénat qui servira de relais entre le terrain et le sommet de l’État. C’est une avancée majeure qui vient concrétiser la vision du Chef de l’État en faveur d’une gestion territoriale plus efficace et participative. »
La mobilisation des élus locaux a été exemplaire, témoignant de leur engagement à jouer un rôle actif dans cette nouvelle dynamique. Les maires des communes Ogou 2, 3 et 4, Agounkey, Kossivi Dieudonné Thaddée et Noumonvi Guegue, ainsi que des conseillers régionaux Valentine Sama, Adjonou Kassegne et Amadou Yacoubou, ont pris part au vote avec la conviction que cette réforme constitue une avancée majeure vers un développement harmonisé du pays.

Jean Bakali, président de la Commission Électorale Locale Indépendante (CELI) de l’Ogou, s’est réjoui du bon déroulement du scrutin.
« Nous avons veillé à garantir la transparence et l’intégrité de ce processus électoral. Ce qui est frappant aujourd’hui, c’est la maturité démocratique dont ont fait preuve les grands électeurs. Cette réforme institutionnelle vient répondre à une aspiration profonde de notre pays : celle d’une gouvernance de proximité qui prend en compte les réalités de chaque localité, conformément aux orientations stratégiques définies par le gouvernement. »
Le Sénat togolais sera composé de 61 membres, dont 41 élus par les représentants des collectivités territoriales et 20 nommés par le Président de la République. Son rôle central sera de renforcer la décentralisation, veiller aux intérêts des collectivités et accompagner le gouvernement dans l’élaboration de lois adaptées aux réalités du terrain.Au-delà du scrutin, ces élections sénatoriales incarnent une volonté forte des autorités de bâtir une démocratie plus inclusive et représentative, en mettant les collectivités territoriales au centre des décisions nationales.Cette réforme institutionnelle s’aligne parfaitement avec la politique du Chef de l’État, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, qui place la gouvernance locale au cœur de son action pour un Togo plus stable, plus prospère et plus solidaire.

Alors que les résultats du scrutin sont attendus, une certitude se dégage : avec l’entrée en fonction du Sénat, le Togo franchit un cap décisif vers une démocratie territoriale renforcée, où chaque élu local devient un véritable artisan du développement national.
Jean-Marc Ashraf EDRON