
Le 3 avril 2025, un braquage survenu à Bantè, une localité située dans le centre du Bénin, a entraîné la mort d’une personne. À la suite de cet incident tragique, le commissaire de police en poste a été relevé de ses fonctions. Bien que les autorités n’aient pas fourni de détails spécifiques sur les raisons de cette décision, il est probable qu’elle soit liée à des préoccupations concernant la gestion de la sécurité dans la région.
Cet événement souligne les défis persistants en matière de sécurité auxquels sont confrontées certaines localités du Bénin. La région de Bantè, en particulier, a été le théâtre de plusieurs incidents sécuritaires par le passé. Par exemple, en juin 2021, une importante saisie de 70 000 cartouches de calibre 12 a été effectuée à Atokoligbé, un arrondissement de Bantè, indiquant la présence potentielle de réseaux criminels actifs dans la zone.
Face à ces défis, les autorités béninoises ont mis en place diverses stratégies pour renforcer la sécurité, notamment en collaborant avec des groupes locaux tels que les chasseurs traditionnels, connus sous le nom de “Dambanga”. Ces collaborations visent à pallier les insuffisances en ressources humaines et matérielles des forces de l’ordre, bien que cette approche soulève des questions concernant le respect des droits de l’homme et le monopole de la violence légitime par l’État.
Le récent braquage mortel à Bantè et la destitution subséquente du commissaire de police mettent en évidence la nécessité pour les autorités de réévaluer et de renforcer les dispositifs de sécurité dans cette région. Il est impératif d’adopter des mesures proactives pour prévenir de tels incidents à l’avenir et assurer la protection des citoyens.