Une scène inhabituelle a provoqué une forte agitation ce jour dans le quartier New-Bell à Douala, au Cameroun. Un garçon d’environ 10 ans a accusé un homme, présenté comme étant d’origine béninoise, de lui avoir « volé son sexe » après un simple échange de salutations.

Selon les premières informations relayées sur les réseaux sociaux, notamment par la page Facebook Griote, l’incident a rapidement attiré une foule nombreuse. Le garçon a affirmé que, suite au contact avec l’homme, ses parties intimes avaient disparu. Après environ deux heures, l’enfant aurait déclaré que son sexe lui avait été restitué, bien que, selon lui, sa forme aurait changé.
Alertées, les forces de l’ordre sont intervenues pour éviter tout débordement. L’homme accusé a été temporairement mis à l’abri face à la tension montante, dans un contexte où ce type d’accusation peut facilement dégénérer en violences collectives.
Ce genre d’allégation n’est pas sans précédent dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, où des croyances populaires attribuent parfois à certains individus la capacité surnaturelle de faire disparaître ou diminuer l’organe génital de leurs victimes par simple contact physique.
Pour l’heure, aucune confirmation officielle n’a été fournie quant à la véracité des faits. Les autorités locales n’ont pas communiqué sur d’éventuelles suites judiciaires ou médicales à donner à cette affaire.