Un vent de repli diplomatique souffle depuis Washington. Selon une note confidentielle du Département d’État, dont plusieurs médias se sont fait l’écho, l’administration Trump préparerait une réduction significative de la présence diplomatique américaine à l’étranger. Dans le viseur : le Cameroun.

Une fermeture qui inquiète
Parmi les mesures envisagées, la fermeture du consulat des États-Unis à Douala, poumon économique du Cameroun, retient particulièrement l’attention. Si cette décision se confirmait, elle marquerait un recul historique dans les relations entre les deux pays, à un moment où les tensions régionales et les enjeux sécuritaires appellent justement à plus de coopération, pas moins.
Une politique de repli assumée
Cette initiative s’inscrit dans une logique de réduction des dépenses diplomatiques déjà amorcée sous le premier mandat de Donald Trump. À l’époque, l’ancien président avait multiplié les signaux de désengagement, en remettant en cause le rôle des États-Unis dans certaines organisations internationales et en réduisant les effectifs de diplomates dans plusieurs ambassades clés.
Quels impacts pour le Cameroun ?
La fermeture du consulat de Douala pourrait avoir des conséquences concrètes : ralentissement des services de visa, moindre accès aux programmes d’échange, et surtout, perte d’un canal important de dialogue politique et économique. Une telle décision viendrait aussi renforcer le sentiment d’abandon ressenti par certains partenaires africains vis-à-vis de Washington.
Une décision pas encore actée
Pour l’heure, rien n’est officiel. Mais cette note, bien que confidentielle, en dit long sur l’orientation diplomatique possible d’une administration Trump 2.0. Et pour le Cameroun, comme pour d’autres pays africains, l’enjeu est de taille : maintenir un lien fort avec la première puissance mondiale, malgré les incertitudes politiques qui agitent son horizon.