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‎Côte d’Ivoire / Biométrie et vie privée : les enjeux décortiqués à Abidjan

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‎Côte d'Ivoire / Biométrie et vie privée : les enjeux décortiqués à Abidjan

‎‎Réunis au Plateau lors d’un symposium organisé par Expertise DCP et le RIGRH, plus de 200 professionnels ont échangé autour des défis juridiques, techniques et éthiques posés par l’usage croissant de la biométrie en Côte d’Ivoire, c’était le vendredi 09 mai 2025

‎‎La Maison de l’Entreprise, au cœur du Plateau, a abrité un événement stratégique qui s’impose comme une réponse aux nouveaux défis de la transformation numérique : le Symposium sur la conformité des dispositifs biométriques et la protection des données personnelles. ‎‎

Initié par Expertise DCP, cabinet spécialisé en gouvernance des données, en partenariat avec le Réseau Ivoirien des Gestionnaires des Ressources Humaines (RIGRH), ce rendez-vous a rassemblé plus de 200 participants venus de divers secteurs publics et privés.‎‎

Face à l’adoption croissante des outils biométriques comme les systèmes de reconnaissance faciale, de contrôle par empreintes ou de scan rétinien les préoccupations autour de la vie privée et de la gestion éthique des données s’amplifient. ‎‎

En Côte d’Ivoire, si la loi n°2013-450 relative à la protection des données à caractère personnel existe, son application reste encore méconnue de nombreux acteurs.‎‎

Les thèmes abordés allaient de la conformité juridique des dispositifs biométriques, à la cybersécurité des systèmes d’information, en passant par la responsabilité des employeurs en matière de gestion des données personnelles des salariés.‎‎

Des experts de l’Autorité de protection des données (l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire ARTCI), des avocats spécialisés en droit du numérique, ainsi que des responsables RH et DSI ont partagé études de cas, retours d’expérience et recommandations pratiques.‎‎

Ce symposium, salué pour la qualité de ses contenus et la diversité de ses intervenants, ouvre la voie à d’autres initiatives du même genre.

Les organisateurs ont annoncé qu’une édition sous-régionale pourrait voir le jour en 2026, afin d’impliquer d’autres pays francophones d’Afrique de l’Ouest dans cette réflexion collective.

‎‎En attendant l’éventuelle édition sous-régionale annoncée pour 2026, les participants repartent avec des outils concrets pour améliorer la gouvernance des données dans leurs structures respectives, et un message clair : la protection de la vie privée n’est plus une option, mais une exigence.

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