
La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire intensifie sa lutte contre la diffusion de contenus inappropriés et illicites sur les plateformes numériques.
Dans un communiqué officiel dont nous avons reçu une copie , l’institution met en garde contre la prolifération de vidéos contenant des propos diffamatoires, injurieux et portant atteinte à la dignité des citoyens ainsi qu’à la cohésion sociale.
Au cœur de cette affaire se trouve KOUKOUGNON Chris Yvon, alias Johnny Patcheko, accusé d’utiliser les réseaux sociaux pour propager des informations mensongères et diffamatoires, en violation des lois en vigueur.
La HACA souligne que ces actes sont passibles de lourdes sanctions pénales et rappelle que toute personne relayant ou partageant ces contenus s’expose aux mêmes peines que leur auteur principal.
Selon la elle , plusieurs infractions ont été constatées dans les contenus diffusés par l’intéressé, notamment :
1. Diffamation et injures publiques visant des citoyens et des personnalités publiques.
2. Propagation de fausses informations (Fake news) susceptibles de troubler l’ordre public et la sécurité nationale.
3. Cyberharcèlement, encourageant des attaques contre des individus et des institutions.
4. Violation de la vie privée par la diffusion d’informations non autorisées.
5. Incitation à la haine et aux troubles sociaux.Un appel à la responsabilité des plateformes numériques
La HACA insiste sur le rôle des grandes plateformes numériques (Facebook, Instagram, WhatsApp, TikTok, YouTube, X, etc.) dans la modération des contenus illicites. Elle demande aux gestionnaires de ces réseaux d’appliquer strictement leurs politiques de régulation afin de limiter la diffusion de propos nuisibles.

Face à la multiplication de ces dérives, la HACA annonce avoir pris des dispositions pour empêcher les récidivistes d’utiliser les réseaux sociaux à des fins malveillantes. Elle rappelle que les lois nationales et internationales punissent sévèrement la calomnie, la désinformation et le cyberharcèlement.
La HACA considère que les réseaux sociaux ne doivent pas devenir des outils de campagnes systématiques de dénigrement et de cyberharcèlement. Elle en appelle à la responsabilité de tous afin de préserver un espace numérique respectueux et sécurisé.
Ce communiqué marque une étape importante dans la lutte contre la désinformation et les abus sur Internet en Côte d’Ivoire, mettant en lumière l’engagement des autorités à garantir une communication responsable et respectueuse des lois en vigueur.