Par imam chroniqueur Babacar Diop
Crète, Grèce – Un violent incendie survenu dans la province de Ierapetra, à l’est de la Crète, a forcé l’évacuation de plus de 5 000 personnes, dont des résidents et des touristes, selon la télévision publique grecque ERT. Le feu, attisé par de puissants vents, a ravagé des terres agricoles, des commerces et des habitations, plongeant la région dans une situation critique.
Les pompiers, appuyés par des moyens aériens et des centaines de volontaires, luttent activement contre la propagation des flammes. Mais les conditions météorologiques défavorables compliquent considérablement leur mission.
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Cette situation n’est pas sans rappeler les récents incendies en Israël, qui avaient entraîné des évacuations massives et causé d’importants dégâts matériels et humains. En Grèce, les autorités craignent que la catastrophe actuelle n’ait également un impact sur l’activité touristique, avec de potentielles vagues d’annulations de réservations dans l’une des îles les plus prisées du pays.
Un autre foyer s’est déclaré à Rafina, à l’est d’Athènes, touchant des zones résidentielles, des vignobles et des terres agricoles. L’épaisse fumée a brièvement perturbé le trafic aérien à l’aéroport international de la capitale et provoqué la fermeture temporaire de l’avenue Marathonos, un axe stratégique reliant Rafina à Athènes.
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La Grèce, déjà frappée en début d’année par une activité sismique intense à Santorin ayant conduit à d’importantes évacuations, doit aujourd’hui faire face à une nouvelle série de catastrophes naturelles. Une situation qui met à rude épreuve les services d’urgence et interroge sur les stratégies de prévention face aux dérèglements climatiques de plus en plus fréquents en Méditerranée.
