
A l’État civil, Hesther Kouadio, Halu est une jeune lycéenne avec un talent reconnu. En classe de terminale D dans un lycée privé à Angré-Château, Halu a déjà à son actif un album de six titres pour une carrière entamée depuis sa classe de 3ème.
Fan de Rap Ivoire et dAfro-mélo, celle dont les fans sont appelés Les Haluminium rêve grand et veut faire bouger les choses dans le genre musical où Didi B et Himra se disputent actuellement le trône.
Fille dun enseignant et passionné de football, Halu a été très vite piquée par le virus de la musique. Elle dont certains parents ont côtoyé la musique sest surprise très tôt à sintéresser à sa passion.
Mais le déclic partira de sa classe de 4ème où lécriture musicale faisait partie de ses passe-temps favoris.
Avec l’aide dun père assez compréhensif, elle suivra une formation de chant et de jeu dinstruments pendant ses vacances scolaires pour se donner tous les arguments de mieux parfaire son art.
Sa rencontre avec Ariel Sheney qui va tout bouleverser Contrairement à plusieurs artistes dont la passion pour la musique a démarré dans des chorales ou groupes musicaux, Halu, elle, sest très vite intéressée à la musique.
Mais, par peur que cette passion ne soit étouffée par des récriminations de ses parents préférait plutôt le faire loin et à linsu de ceux-ci. Cest dans des cahiers dédiés quelle composait, loin de tous regards, ses chansons.
A l’école déjà, tous ses amis savaient son amour pour la chanson et elle ne boudait jamais son enchantement à leur dévoiler la primeur et lexclusivité de ses compositions.
Malheureusement, ce quelle pensait faire dans le secret va finalement attirer l’attention de son père. Qui, au lieu de lui faire des sermons ou la gronder devient lun de ses plus grands soutiens. Mieux grâce à lui, elle se frottera aux réalités artistiques.
Les vacances scolaires étant arrivées, il part linscrire à As Record dAriel Sheney dont la structure venait de lancer une formation dans les performances artistiques.

« Je la voyais s’intéresser à la musique et je me suis dit quau lieu d’étouffer cette passion, il fallait l’encadrer. C’est ainsi que je suis allé l’inscrire à cette formation organisée par Ariel Sheney », confie-t-il insistant que son objectif était doccuper sainement ainsi les vacances de sa fille.
Pour Halu, en l’inscrivant à cette formation, son père voulait lui permettre de connaitre tous les contours de la musique et se faire une idée de cet univers dont elle était passionnée.

« J’étais alors en 4ème. Vu que mon père voyait que je m’intéressais beaucoup à la musique notamment à la composition des chansons, il ma donc conseillé de bien apprendre les bases du métier. C’est ainsi que pendant les vacances scolaires, il est allé m’inscrire chez Ariel Sheney pour prendre des cours de chant », explique-t-elle arguant que cette formation lui a été très bénéfique.
« Au départ, ces formations nous étaient dispensées par les collaborateurs dAriel Sheney. Quand Ariel Sheney a rejoint la formation, il nous a prodigués de sages conseils. A la fin de la formation, nous avons tous ensemble enregistré une chanson. En tout cas, il était fier de nous car il n’avait de cesse de nous dire que nous avons du potentiel. A moi il a dit que j’avais cette facilité de motiver l’équipe. J’avais en fait une approche assez facile », témoigne-t-elle indiquant que ces cours lui ont permis d’apprendre à jouer des instruments comme le piano, la batterie, à travailler la voix et aussi à avoir une notion de l’arrangement
Son premier titre, son regret Les vacances scolaires terminées, Halu reprend les cours et cette fois avec la fermeté de son père de la voir décrocher son BEPC. Pour la motiver davantage, il lui propose de lui permettre dautoriser son premier enregistrement studio si elle réussissait à son examen.

« Je lui ai promis que si elle obtenait son BEPC, jallais la mettre en studio », indique-t-il. Avec l’envie de voir se concrétiser cet engagement de son père, elle décrochera le précieux sésame. Sous la direction artistique de son arrangeur, Dimas On The Beat, le premier projet de l’artiste voit le jour. Regret qui relate les débuts difficiles de l’artiste va très bien se comporter sur le marché discographique.
« Au départ, lorsque je commençais, comme je le disais plus haut, mes camarades élèves se moquaient de moi. J’étais même devenue sujet de railleries. Loin donc de me décourager, cette situation ma poussait à davantage travailler et démontrer tout le contraire de ce que mes amis disent de moi. D’où le titre Regret qui dépeint toute cette situation que jai vécue auparavant », témoigne-t-elle.
Ce single sorti en 2023 sera suivi d’autres titres dont Assinie, Happy ness, Mélodies. Sortie de sa première uvre Etait moquée à ses débuts par ses camarades élèves, était sujet de railleries. Mieux, cette situation la poussait a davantage travailler ses textes et démontrer tout le contraire de ce que ses amis disent delle.
A force de travail donc, elle finalise son premier son qui sort dont le titre est assez évocateur. Le titre regret dépeint toute la situation quelle a vécue auparavant.
Je voulais leur montrer que j’étais capable de sortir quelque chose de consensuel qu’ils apprécieront tous et changera leurs regards à mon égard. Les nombreux encouragements reçus mont beaucoup motivée. Jai aussi appris à ignorer les commentaires négatifs.
Le single est sorti en 2023. Après sont sortis Assinie, Happyness, Mélodies. Je reviens bientôt avec un nouveau single. Himra, son autre combat Avec pour ambition de devenir une star incontournable de la musique, Halu, malgré son jeune âge, la vingtaine révolue, a déjà pris position dans la guéguerre pour le contrôle du Rap Ivoire.
Native d’Angré, celle dont les genres musicaux favoris sont le Zouk, le Rap et lAfro-mélo ne jure que par Himra dont elle estime lhistoire et la trajectoire inspirantes.
« J’adore Himra. Jaime ses textes qui sont inspirants, sa personnalité également. Son histoire aussi est un vrai témoignage puisqu’il est arrivé à son niveau actuel grâce à son travail mais surtout à sa persévérance », soutient-elle non sans affirmer quelle « ne kiffe pas Didi B ».
Au Rap féminin, elle dit aimer Mosty, ShyM. Grande fan de Tiakola et Niska, Halu promet un retour très bientôt, en ce mois de mars 2025, son retour sur la scène discographique avec un single qui va s’attaquer à la jeunesse.
« Sur ce single, je vais donner des conseils de vie à la jeunesse. Leur dire surtout de se battre pour réussir sans toutefois se décourager malgré importe la situation », a-t-elle confié.