Le président ghanéen John Mahama a annoncé mardi la suspension provisoire de Gertrude Araba Esaaba Torkornoo, présidente de la Cour suprême du Ghana. Cette décision fait suite à l’ouverture d’une enquête sur plusieurs accusations de manquements graves à l’éthique professionnelle.

Trois pétitions ont été déposées contre Mme Torkornoo, demandant sa révocation. Les plaignants l’accusent de falsification de documents judiciaires et de mauvaise gestion des fonds publics, des accusations qui, si elles sont prouvées, pourraient avoir de lourdes conséquences pour la magistrate.
Dans un communiqué officiel, la présidence a indiqué que cette mesure de suspension a été prise “en consultation avec le Conseil d’État”. La suspension sera en vigueur pendant toute la durée des investigations, soulignant l’importance de garantir l’intégrité du système judiciaire ghanéen.
Cette situation soulève des questions cruciales sur la transparence et l’éthique au sein des plus hautes instances judiciaires du pays. La suspension de la présidente de la Cour suprême représente un moment charnière pour le Ghana, alors que le pays cherche à maintenir la confiance du public dans ses institutions.
La suite des enquêtes déterminera non seulement l’avenir de Mme Torkornoo, mais aussi l’impact sur la perception de l’indépendance judiciaire au Ghana.