
Une tragédie liée aux réseaux sociaux secoue l’Inde
La communauté des réseaux sociaux est en deuil : Misha Agrawal, une influenceuse indienne de 24 ans suivie par des milliers de personnes sur Instagram, a été retrouvée morte le 24 avril 2025, à la suite d’un suicide. Ce drame intervient après une période difficile marquée par une chute importante du nombre de ses abonnés.
Qui était Misha Agrawal ?
Étudiante brillante, diplômée en droit, Misha préparait activement les concours pour intégrer la magistrature indienne. Mais derrière ses réussites scolaires et ses publications rayonnantes, la jeune femme luttait contre une détresse invisible, alimentée par la pression constante de sa présence numérique.
Une obsession : atteindre un million d’abonnés sur Instagram
Selon sa sœur Mukta, Misha s’était fixée un objectif obsessionnel : franchir la barre du million d’abonnés. La baisse progressive de sa communauté l’a progressivement plongée dans une spirale d’anxiété et de dévalorisation. Ce rêve numérique était devenu un fardeau, comme en témoigne le fond d’écran de son téléphone : un rappel quotidien de son objectif inatteint.
Un appel à la vigilance sur l’impact des réseaux sociaux
La mort de Misha Agrawal remet en lumière les conséquences psychologiques des réseaux sociaux, notamment chez les jeunes influenceurs. Dans un message posthume partagé sur Instagram, Mukta a exhorté les internautes à se rappeler que : « Les abonnés ne sont pas une mesure d’amour ou de valeur personnelle. »
Le suicide chez les influenceurs : un phénomène alarmant
Ce drame n’est pas isolé. Plusieurs cas similaires ont été recensés ces dernières années, soulignant la fragilité mentale de certains créateurs de contenu soumis à la pression de performance en ligne. Le besoin de validation virtuelle, les algorithmes impitoyables et la peur de l’oubli deviennent, pour certains, des facteurs de souffrance insupportables.
Derrière les likes, des vies réelles
Le cas de Misha Agrawal interpelle : à l’ère des réseaux sociaux, il est vital de remettre l’humain au centre. La santé mentale doit être prise au sérieux, et les jeunes doivent être éduqués à se détacher de la dépendance à l’e-réputation.