Libération de prisonniers palestiniens : un tournant dans le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas

Le 13 octobre 2025, près de 2 000 prisonniers palestiniens ont été libérés par Israël dans le cadre d’un échange avec les derniers otages israéliens détenus par le Hamas. Cette libération s’inscrit dans un accord de cessez-le-feu négocié sous l’égide des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, visant à mettre fin à deux années de conflit intense.

Un échange historique

Parmi les détenus libérés, 250 étaient des prisonniers politiques purgeant des peines de longue durée, dont 157 membres du Fatah, 65 du Hamas et d’autres factions palestiniennes. La majorité provenait de la Cisjordanie, tandis que d’autres ont été transférés vers Gaza ou l’Égypte. Cependant, 154 d’entre eux ont été contraints à l’exil, une mesure controversée qui a suscité des critiques au sein de la société palestinienne.

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Un accord sous haute tension

L’accord de cessez-le-feu, connu sous le nom d’« Opération Shavim Legvulam », a été signé le 15 janvier 2025 et est entré en vigueur le 19 janvier. Il prévoyait la libération de tous les otages israéliens, vivants et décédés, en échange de la libération de près de 2 000 détenus palestiniens. À ce jour, seuls huit corps ont été restitués sur les 28 attendus, provoquant des tensions diplomatiques .

Le président américain Donald Trump a salué l’accord comme « un tournant historique », mais a averti que le Hamas devait se désarmer pour que la paix soit durable. Il a également annoncé une réduction de l’aide humanitaire vers Gaza, citant les retards dans la restitution des corps .

Réactions sur le terrain

À Ramallah, les libérations ont été accueillies par des scènes de joie et de solidarité. Les anciens détenus ont exprimé leur soulagement et leur gratitude, tout en soulignant les souffrances endurées pendant leur incarcération. Cependant, des divisions politiques persistent, certains critiquant le Hamas pour ne pas avoir obtenu la libération de tous les prisonniers condamnés à vie.

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Perspectives d’avenir

Malgré les avancées, des défis demeurent. Le processus de reconstruction de Gaza, la gouvernance future de l’enclave et la question du désarmement du Hamas restent des sujets sensibles. La communauté internationale, y compris l’ONU, l’UE et la Ligue arabe, continue de suivre de près l’évolution de la situation, appelant au respect des engagements pris et à la stabilité régionale.

Imam chroniqueur
Babacar Diop