Le Conseil Souverain de Transition du Soudan a annoncé avec une profonde tristesse le décès du professeur Jaafar Ibn Auf Suleiman, figure emblématique de la médecine pédiatrique au Soudan.
Le professeur s’est éteint des suites d’une maladie qui l’a emporté rapidement, laissant derrière lui un héritage scientifique et humanitaire inestimable.
Considéré comme l’un des plus éminents consultants en pédiatrie du pays, le professeur Jaafar Ibn Auf était reconnu pour son engagement indéfectible envers la santé infantile.
Fondateur de l’hôpital pédiatrique de référence qui porte aujourd’hui son nom, il a consacré sa vie à soigner les enfants et à former de nouvelles générations de médecins.
Dans un communiqué officiel, le Conseil Souverain a salué “un homme de science et d’humanité dont les contributions resteront gravées dans l’histoire médicale du Soudan.
Sa disparition représente une perte majeure pour le secteur de la santé publique, où son expertise et son dévouement ont marqué des décennies de progrès en pédiatrie.
Un parcours exemplaire au service de la médecine
Diplômé des plus grandes institutions médicales, le professeur Jaafar Ibn Auf a mené une carrière impressionnante, jalonnée de réalisations et de distinctions.
Son engagement l’a conduit à occuper plusieurs postes de responsabilité, notamment en tant qu’expert auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a apporté une contribution précieuse aux politiques de santé infantile à l’échelle internationale.
Son hôpital, devenu un centre de référence pour les soins pédiatriques complexes, a abrité des milliers d’enfants chaque année, souvent issus des milieux les plus défavorisés.
Grâce à son leadership, l’établissement s’est imposé comme un pôle d’excellence en matière de recherche médicale et de formation spécialisée.
Un héritage humain et scientifique durable
Au-delà de ses compétences médicales, le professeur Jaafar Ibn Auf était reconnu pour sa profonde humanité.
Ses collègues, ses étudiants et les familles qu’il a accompagnées évoquent unanimement un homme d’une bienveillance exemplaire, toujours à l’écoute des plus vulnérables.
« Il nous a appris que la médecine va au-delà des traitements : c’est un engagement envers la dignité humaine», témoigne un ancien étudiant devenu lui-même pédiatre.
En plus de ses contributions académiques et hospitalières, le professeur a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de politiques de santé publique visant à réduire la mortalité infantile au Soudan.
Son influence a dépassé les frontières, inspirant des initiatives similaires dans plusieurs pays d’Afrique.Une nation en deuil
Depuis l’annonce de son décès, les hommages affluent de toutes parts. De nombreux professionnels de santé, personnalités politiques et citoyens expriment leur gratitude pour l’œuvre colossale laissée par le professeur Jaafar Ibn Auf.
« Son départ crée un vide immense, mais son héritage continuera d’inspirer les générations futures », a déclaré un porte-parole du ministère de la Santé.
Le Soudan pleure aujourd’hui un homme qui a consacré sa vie au service des autres. Son nom restera associé à l’excellence médicale et à la compassion envers les plus faibles.
Ses funérailles devraient avoir lieu dans les prochains jours, en présence de nombreuses personnalités du monde médical et politique, rendant un dernier hommage à celui qui a consacré sa vie à sauver celles des enfants.
Imam chroniqueur Babacar DIOP
