
Le dimanche 23 mars 2025, une coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile togolaise a organisé un rassemblement à Akassimé, au centre-ville de Lomé, pour protester contre la nouvelle Constitution promulguée le 6 mai 2024. Cette réforme a transformé le régime présidentiel en un régime parlementaire, permettant au président Faure Gnassingbé de se maintenir indéfiniment au pouvoir, selon les critiques de l’opposition.

Les leaders de l’opposition, dont Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais, estiment que cette nouvelle Constitution constitue un “coup d’État constitutionnel” visant à perpétuer le pouvoir en place. Ils appellent à une mobilisation massive pour restaurer la Constitution de 1992, adoptée par référendum avec 98,11 % des voix, afin de rétablir les principes démocratiques qu’ils jugent menacés par la réforme actuelle.

Malgré les défis liés à la mobilisation dans un climat de répression et de lassitude, les organisateurs du meeting du 23 mars exhortent chaque Togolais, de Lomé et de la diaspora, à rejoindre ce qu’ils qualifient d'”ultime combat” pour la liberté.