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Cameroun/Parlement : la doyenne d’âge appelle au calme pendant la durée de l’élection présidentielle

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Laurentine Koa Mfegue, la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, a ouvert la session de mars à la chambre basse du Parlement. Dans son discours, elle est revenue sur l’élection présidentielle, qui doit se tenir au Cameroun à la fin de cette année. L’élue de la circonscription de la Mefou-et-Afamba, dans la région du Centre, a appelé « au sens des responsabilités, à la conscience nationale de tous et de chacun, afin que cette échéance se déroule dans le calme ».

Cette députée, encartée dans le rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, a profité de cette tribune pour interpeller ceux qui ont la charge d’organiser cette élection : « qu’ils sachent organiser, conformément aux règles établies ».

Laurentine Koa Mfegue s’est aussi adressée à ceux qui auront la charge de dire le droit pendant et après le scrutin attendu : « qu’ils disent le droit, rien que le droit ».

Dans la même lancée, la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale a aussi eu un mot pour ceux qui mobilisent les camerounais pour qu’ils aillent voter : « qu’ils mobilisent afin de battre, le moment venu, tous les records de participation ».

Les leaders religieux et les médias n’ont pas été oubliés. Aux premiers, Laurentine Koa Mfegue demande de prier afin d’éloigner du Cameroun le spectre de la division. Aux seconds, la députée les invite à rester professionnels et à respecter les règles déontologiques de leur métier. Elle émet le vœu de voir le Cameroun « réussir avec éclat, dignité et hauteur la prochaine élection présidentielle ».

Dans son discours, Laurentine Koa Mfegue a aussi déploré ceux qui appellent « les compatriotes à la déstabilisation de ce pays et au chaos, en souhaitant l’avènement des esprits maléfiques pour présider aux destinées de la nation ».

À la place, elle appelle ses compatriotes à être comme les jeunes Athéniens. « Nous devons plutôt jurer de laisser la patrie meilleure que nous ne l’avons reçue, non pas un État en lambeaux, mais une nation prospère et fière de ses avancées ».

C’est en octobre 2025 que le Cameroun devrait tenir sa prochaine élection présidentielle. Plusieurs candidats se sont déjà déclarés. Le président Paul Biya, pour le moment, n’a pas encore dit s’il est candidat à sa propre succession. Un sujet que la doyenne d’âge a évité.

A la place, elle s’est longuement étalée sur la contribution du président de la République dans la construction de la démocratie au Cameroun. « Je vous le répète, la vérité est là, elle est têtue : Paul Biya est l’artisan de notre démocratie ».

À noter que la session qui s’ouvre ce 11 mars a comme point culminant le renouvellement du bureau de la Chambre. Cavaye Yéguié Djibril, député RDPC de Mada, dans la région de l’Extrême-Nord, est le président sans discontinuité de l’Assemblée nationale depuis 1992.

Sans surprise, il devrait une fois de plus être le candidat du RDPC, qui détient la majorité des sièges dans les deux chambres du Parlement.

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