La sécurité, « condition essentielle du progrès économique et social » selon Paul Biya était au cœur de son discours. A l’occasion il a rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de police.
C’est d’ailleurs le premier domaine que le chef de l’État a abordé dans cette intervention. « Grâce à l’action conjuguée de nos forces de défense et de police, des autorités administratives et des populations, notre pays est resté stable, malgré un environnement international particulièrement troublé », a déclaré Paul Biya.
Dans la région de l’Extrême-Nord, en proie à des incursions de bandes armées terroristes, Paul Biya a constaté des « progrès enregistrés dans le combat contre le groupe terroriste Boko Haram ».
Il a ajouté que les opérations menées ces dernières années par les forces armées dans cette région ont permis de réduire fortement les capacités de nuisance de ces terroristes, désormais limitées à s’attaquer à des civils innocents.
De même pour ce qui est de la situation dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où le processus de reconstruction progresse, « en dépit des atrocités commises par quelques bandes armées, qui continuent leurs exactions principalement contre la population civile », a observé le chef de l’État.
Paul Biya a une fois de plus appeler les groupes armés séparatistes dans les régions anglophones à déposer les armes, car « la cause séparatiste que ces groupes d’illuminés prétendaient défendre est vouée à l’échec ». Il les a invité à « saisir l’offre de paix qui leur a été faite et déposer les armes ». Affichant son attachement à défendre un Cameroun « un et indivisible », il a indiqué que « c’est l’essence même du mandat qui m’a été confié ».
Évoqua la situation de grande criminalité dans les centres urbains et dans les zones rurales. Il a précisé qu’elle sera « combattue vigoureusement par les forces de maintien de l’ordre », a fait savoir le président Paul Biya.