
Le 13 mars 2025, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné une affaire impliquant un artiste chanteur accusé d’escroquerie via internet par sa maîtresse, qui réclame 40 millions FCFA. Le prévenu nie les faits, affirmant que leur relation, débutée entre 2016 et 2017 après le lancement de son album, l’a conduit à abandonner sa famille, et considère sa situation actuelle comme un retour de karma.
La plaignante, nommée Laure, soutient que leur relation de huit ans a débuté à Abomey, où ils ont entrepris des affaires ensemble. Elle accuse l’artiste de s’être fait passer pour un visionnaire afin de lui soutirer de l’argent, mentionnant des appels de numéros étrangers sollicitant des fonds. Le prévenu réfute ces allégations, affirmant que Laure aurait utilisé un ancien téléphone qu’il lui avait donné pour s’envoyer des messages à elle-même, le présentant comme un “grand prêtre révélateur mondial”.
Bien que la victime réclame 40 millions FCFA, les relevés financiers examinés par le parquet indiquent un préjudice de 11 millions FCFA. La Cour a ajourné l’affaire au 24 avril 2025 pour permettre à la plaignante de fournir des preuves audio et leur transcription. En attendant, l’artiste demeure en détention provisoire.