Barrages du Mondial 2026 : le Cameroun joue sa fierté africaine à Rabat

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Barrages du Mondial 2026 : le Cameroun joue sa fierté africaine à Rabat

Du 13 au 16 novembre 2025, les Lions Indomptables du Cameroun fouleront la pelouse de Rabat, au Maroc, pour les barrages africains de la Coupe du Monde 2026.
Une ultime étape avant le rêve américain : il faudra d’abord écarter la République Démocratique du Congo, puis le vainqueur du choc Nigeria-Gabon.
Quatre nations, un seul ticket. Et une question : le Cameroun a-t-il encore ce souffle qui fait les grandes équipes d’Afrique ?

Une tanière entre héritage et renouveau

Le Cameroun arrive à Rabat avec un mélange d’expérience et de jeunesse.
Vincent Aboubakar, capitaine infatigable, symbole de combativité, mène la marche. Derrière lui, la relève s’annonce avec Christian Kofane, 19 ans, attaquant du Bayer Leverkusen, pressenti pour ses débuts en sélection.
Une promesse d’avenir, mais aussi un pari : celui d’un Cameroun qui cherche encore son équilibre, entre gloires passées et défis du présent.

Depuis la fin des qualifications de groupe, la sélection a travaillé en silence. Pas d’excès de confiance, mais la conscience aiguë qu’il faudra discipline, cohésion et intelligence de jeu pour franchir ces deux marches.

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Au-delà du sport : l’enjeu d’une dignité

Pour le Cameroun, ces barrages dépassent le simple cadre du football.
Ils sont le miroir d’une nation qui veut encore croire en elle-même, malgré les secousses politiques et sociales qui la traversent depuis les élections d’octobre.
Dans les quartiers populaires de Douala, Yaoundé ou Garoua, la conversation tourne autour de la même espérance : que les Lions Indomptables rappellent au monde ce que signifie le nom du Cameroun sur une affiche de Coupe du Monde.

Sur les réseaux sociaux, les messages affluent : « Qu’ils jouent pour le peuple, pas pour la politique », écrit un internaute. Ce sentiment de dépossession du football par les enjeux institutionnels se transforme aujourd’hui en moteur collectif.

Un symbole continental

Sur la scène africaine, ce Cameroun-RDC ne sera pas qu’un duel sportif. Il racontera deux trajectoires de résilience : celle d’un pays au cœur de l’Afrique centrale qui cherche sa stabilité, et celle d’un autre qui tente de redevenir une grande nation du football.
Et derrière ces matchs, un enjeu plus large : la représentation du football africain sur la scène mondiale. Car une élimination du Cameroun, pilier historique, serait un coup porté à l’aura du continent.

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La foi du Lion

À Rabat, les Lions n’auront droit à aucune erreur.
Mais l’histoire du Cameroun, c’est justement celle des rendez-vous impossibles transformés en épopées.
De 1990 à 2022, chaque génération a prouvé que le football pouvait être un langage de courage, un cri de dignité.
Cette fois encore, le monde écoutera battre le cœur d’un peuple, au rythme de onze hommes vêtus de vert, de rouge et de jaune.

Celine Dou

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