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Bénin / Arrestation de Watowédé Houngnibo : entre cybercriminalité présumée et débat sur la liberté d’expression

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Bénin / Arrestation de Watowédé Houngnibo : entre cybercriminalité présumée et débat sur la liberté d’expression

Au Bénin, l’arrestation de Watowédé Houngnibo, une figure bien connue du milieu panafricaniste et proche du leader Kemi Seba, fait grand bruit. Selon les autorités, il est accusé de harcèlement et de diffamation par voie électronique. Cette interpellation soulève à la fois des préoccupations juridiques et des interrogations sur les libertés numériques dans le pays.

L’activiste béninois, très actif sur les réseaux sociaux et dans les cercles panafricanistes, a été arrêté dans le cadre d’une enquête ouverte par les autorités compétentes. Les chefs d’accusation portent sur des actes de harcèlement et de diffamation électronique – des infractions de plus en plus surveillées dans les États africains soucieux de réguler l’usage des médias numériques.

Actuellement placé en garde à vue, Watowédé Houngnibo est dans l’attente d’une éventuelle mise en examen. Son arrestation fait réagir une partie de l’opinion publique, notamment sur les plateformes sociales où ses partisans dénoncent une tentative d’intimidation visant à faire taire des voix critiques vis-à-vis du pouvoir.

Pour d’autres observateurs, cette interpellation entre dans le cadre normal de la justice : il s’agirait simplement de rappeler que les libertés d’expression, bien que garanties, ne doivent pas violer les droits des autres à travers des propos injurieux ou calomnieux.

La situation relance donc un débat de fond : où tracer la limite entre liberté d’opinion et responsabilité numérique ? Et surtout, les lois sur la cybercriminalité sont-elles utilisées de manière impartiale ou servent-elles à museler les opposants politiques ?

L’affaire Watowédé Houngnibo est plus qu’un simple dossier judiciaire : elle interroge le rapport entre liberté d’expression, justice et contrôle de l’espace numérique en Afrique. Quelle que soit l’issue de l’enquête, ce cas met en lumière la nécessité d’un cadre juridique clair, équilibré et respectueux des droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris ceux qui critiquent le pouvoir en place.

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