Un site internet animé par le leader séparatiste Mark Bareta, résidant en Belgique, a révélé une série d’attaques meurtrières dans les régions de l’ouest et du Nord-ouest. Les auteurs selon le site seraient les combattants séparatistes anglophones qui réclament l’indépendance des régions du Sud-Ouest et du Nord du Cameroun a-t-on appris.
Selon l’article, le 19 mars dernier, des séparatistes « lourdement armés » ont attaqué un poste de gendarmerie dans l’Ouest. « L’attaque a coûté la vie à au moins un gendarme et un policier, et fait plusieurs blessés, selon des sources locales. Les assaillants se seraient emparés d’armes et de matériel militaire avant de se replier », peut-on y lire.
Une autre attaque, corroborée par des lanceurs d’alertes, aurait eu lieu le même jour dans la même région. Cette source évoque la mort d’un gendarme et d’un policier à Magba.
Deux jours plus tard, les séparatistes auraient également mené une attaque à Bamenda, capitale de la région du Nord-Ouest. Un civil aurait été tué lors de cet assaut à rapporte le séparatiste Mark Bareta.
Pour l’instant, les forces de défense et de sécurité camerounaises n’ont pas communiqué sur ces attaques relayées sur les réseaux sociaux.
Bien que moins fréquentes, les attaques des séparatistes armés se poursuivent dans les régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon des sources non officielles, près de 2 000 membres des forces de défense et de sécurité auraient péri depuis le début du conflit en 2017.
De son côté, l’ONU estime à environ 6 000 le nombre de morts, avec plus de 30 000 réfugiés au Nigeria et des centaines de milliers de déplacés internes.
