Le Cameroun affronte la Libye ce 25 mars à Yaoundé pour le compte de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Après son match nul (0-0) contre l’Eswatini lors de la 5e journée, les Lions indomptables ont perdu la première place du groupe D au profit du Cap-Vert. Un nouveau faux pas du Cameroun peut compromettre ses chances de qualification, surtout si le Cap-Vert va l’emporter à Angola.
Lors de la conférence de presse d’avant-match, ce 24 mars dans la soirée, André Onana a reconnu que la situation actuelle du Cameroun est loin d’être confortable. Il a même parlé de crise. Toutefois, le gardien titulaire des Lions indomptables a reconnu que le groupe vit bien dans la tanière à quelques heures du match contre la Libye. « L’équipe se porte bien, on est tranquille », confie André Onana. Il ajoute : « on va aborder le match avec beaucoup de sérénité ».
C’est le même son de cloche chez Marc Brys, le sélectionneur des Lions indomptables. « C’est une bonne équipe », fait-il laconique. S’il reconnaît que le match nul contre l’Eswatini, l’équipe qui fait office de petit poucet de cette poule, a été un résultat « catastrophique », le technicien belge demeure confiant pour la suite. D’abord parce que ses poulains, contrairement à leur précédente rencontre, ont eu plus de temps d’entrainement et de repos. En plus, André Onana et son coach avouent que les nouveaux joueurs se sont bien intégrés dans le groupe. Allusion faite à Danny Namaso et Nathan Ngoumou Minpole.
« Pour nous c’est important de gagner », avoue Marc Brys. Il refuse néanmoins de parler d’un match compliqué. Le classement actuel, lui, laisse bien croire que c’est un match couperet que les Lions s’apprêtent à jouer. Selon les règles de cette compétition, seuls les premiers de chacune des neuf poules se qualifient directement pour cette coupe du monde, qui va se jouer à la fois dans trois pays (Etats-Unis, Canada et Mexique). Le Cameroun doit pour cela reprendre des points pour rattraper son retard d’un point sur le Cap-Vert et devancer la Libye et l’Angola, ses poursuivants immédiats.
