Cameroun/Fraude: saisie de 3840 bouteilles de bières et des produits pharmaceutiques importées en contrebande dans la région du sud ouest

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La brigade mobile des Douanes d’Ekok, zone frontalière avec le Nigéria, vient de réaliser une saisie de 8 720 comprimés et 900 ml de sérum. Le démantèlement a été fait au cours du contrôle des bagages de soute d’un bus de transport en commun.

Tout porte à croire que les éléments de la Douane ont redoublé de vigilance ces derniers temps dans cette zone. En effet, le 30 avril 2025, deux saisies importantes ont été réalisées par les agents du Secteur des Douanes du Sud-Ouest à Ekok, localité frontalière avec le Nigéria.

La première saisie porte les marques des éléments de la brigade mobile des Douanes d’Ekok. Lors du contrôle systématique à la circulation, les agents sont tombés sur un car de transport en commun chargé de marchandises diverses en provenance du Nigéria voisin.

En inspectant minutieusement les bagages de soute, les douaniers ont découvert une cargaison de 65 900 comprimés de divers produits pharmaceutiques. De qualité douteuse et non couverts par les documents requis, ces produits seront détruits dans les prochains jours, apprend-on.

La deuxième saisie a été effectuée par la brigade commerciale des Douanes d’Ekok. Elle concerne 160 casiers de produits « Guinness Nigeria », soit 3 840 bouteilles importées en contrebande. Selon le responsable de la communication des Douanes, « par cette saisie, les douaniers mettent en dérive les tentatives d’introduction frauduleuse de produits sensibles sur le territoire national, ainsi qu’ils démontent la concurrence déloyale des produits « Guinness Nigeria » face à ceux de « Guinness Cameroun » sur les marchés de consommation ».

Il convient de préciser que depuis le déclenchement de la crise anglophone, cette zone limitrophe au Nigéria est fortement sollicitée par des trafiquants et contrebandiers de toute sorte, qui y font transiter des produits illicites afin d’approvisionner notamment des combattants sécessionnistes. Mais ces saisies consécutives laissent croire que, plus que jamais, la surveillance douanière demeure active aux frontières et à l’intérieur du territoire national.

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