Cette année, Malachie Manaouda, le ministère de la Santé publique (Minsante), prévoit d’accroître la surveillance des produits sanguins, cosmétiques et des compléments alimentaires. Cette opération sera menée dans le cadre d’une initiative qui vise à améliorer le système national de vigilance des produits de santé a-t-on appris.
Pour passer de la parole aux actes, les points focaux de vigilance des dix régions du pays ont assisté à une réunion de coordination des actions de vigilance la semaine dernière.
Les travaux portaient sur les moyens d’améliorer la détection, l’évaluation, la compréhension et la prévention des effets indésirables des produits de santé.
Cette rencontre a permis d’intensifier des défis rencontrer au rang desquels : la sous notification spontanée des effets indésirables (EI), les difficultés liées au financement de la prise en charge des EI, la faible remontée des données, l’existence de plusieurs circuits de collecte des données, ainsi que l’absence de ressources pour la conduite des activités de vigilance.
Les participants ont également émis des recommandations à mettre en œuvre afin d’améliorer la vigilance des produits de santé.
Ces recommandations consistent entre autres à éliminer les circuits parallèles de notification des EI, à engager un plaidoyer pour l’intégration des points focaux dans les équipes mobilisées pour les interventions des programmes de santé, à améliorer la qualité des données renseignées en renforçant les capacités des acteurs, et à sensibiliser le public sur la nécessité de notifier les EI.
Rappelons qu’en 2024, au moins 20 alertes, lettres et communiqués sur les contrefaçons ont été émis et diffusés par le ministère de la Santé à la suite des activités de vigilance.
Ces alertes ont contribué à rapporter les effets indésirables mineurs et graves, à détecter des dispositifs médicaux contrefaits, des médicaments moisis, périmés, sans code barre, sortis du marché ou encore non homologués.
