
L’affaire fait grand bruit au Cameroun et alimente toutes les conversations, des salons feutrés de Yaoundé aux réseaux sociaux. Le gendarme Gildas Yemele, censé assurer la sécurité d’un fourgon transportant une somme faramineuse de 700.000.000 FCFA, est désormais recherché activement… pour avoir participé au braquage de ce même fourgon. Un véritable scénario de film policier version 237, avec une trahison au cœur du système sécuritaire lui-même.
Selon les premiers éléments, les fonds dérobés appartenaient à Afriland First Bank, l’une des plus grandes institutions bancaires du pays. Le fourgon, en mission de transfert sécurisé, comptait sur les forces de l’ordre pour garantir un acheminement sans encombre. C’était sans compter sur Yemele et ses complices, visiblement bien préparés, qui auraient profité de leur position stratégique pour exécuter leur plan diabolique.
Face à l’ampleur du coup, les autorités n’ont pas tardé à réagir. Une vaste chasse à l’homme est lancée sur tout le territoire national, impliquant des moyens terrestres, aériens et maritimes. Une mobilisation digne d’une opération militaire d’envergure : l’État entend bien récupérer les fonds détournés et mettre la main sur les auteurs de cette trahison nationale.
Mais au-delà de l’aspect judiciaire, cette affaire soulève des interrogations sur la fiabilité des agents en charge de la sécurité des biens publics. Que faire lorsque le protecteur devient le prédateur ? Le cas Yemele pourrait bien devenir un cas d’école, étudié dans les académies de gendarmerie comme l’exemple type du “schéma” poussé à son paroxysme.
Sur les réseaux sociaux, l’humour noir s’en mêle. Certains internautes, ironiques, affirment que le Guinness Book of Records aurait été contacté pour y inscrire en lettres capitales le nom de Gildas Yemele, tant l’audace du coup semble hors norme. À côté de lui, Sandrine Abessolo, célèbre pour ses propres frasques financières, passerait pour une simple apprentie. Un internaute a même commenté : “Devant Yemele, Sandrine Abessolo est un bébé. La vie, c’est les schémas.”
Ce mélange de gravité et d’ironie illustre bien la complexité du climat social actuel, entre désillusion, humour et colère face à la corruption et à l’insécurité. Pour l’heure, les recherches se poursuivent et tout le pays retient son souffle dans l’attente du dénouement.
Affaire à suivre…