Le Ramadan 2025 a débuté sous un ciel empreint de spiritualité et de ferveur. Dès l’appel à la prière marquant la première nuit de Tarawih, un souffle de piété a enveloppé les mosquées et les foyers.
Dans une Côte d’Ivoire rythmée par le jeûne et la prière, les fidèles redécouvrent chaque jour la beauté du partage et de la patience.Le deuxième jour, la routine sacrée s’installe.
Les rues s’animent à l’aube pour le Suhoor, ce dernier repas avant l’aube, puis la ville plonge dans une certaine quiétude. Malgré la chaleur et la fatigue, les cœurs restent tournés vers DIEU, et l’esprit de solidarité se manifeste.
Dans les quartiers populaires comme dans les grandes avenues d’Abidjan, des associations et des volontaires distribuent des repas aux plus démunis, rappelant que le Ramadan est aussi un mois de générosité.
L’intensité spirituelle grandit chaque jours ,les prêches des imams résonnent dans les mosquées, appelant à la patience, au pardon et à la bienveillance. C’est aussi le moment où beaucoup redoublent d’efforts dans leur lecture du Coran et leurs invocations.
Dans certaines familles, la tradition veut que l’on commence à préparer des plats spéciaux pour accueillir la fin de la première semaine de jeûne dans la joie.Mais au-delà du rituel religieux, le Ramadan de cette année prend une résonance particulière.
Dans un monde marqué par les défis économiques et sociaux, il devient un refuge, un moment où chacun ralentit, réfléchit et se recentre sur l’essentiel.
Il est aussi un pont entre les communautés, coïncidant cette année avec le Carême chrétien, rappelant que le jeûne, sous différentes formes, est un langage universel de purification et d’élévation.
Ainsi, alors que le soleil se couche et que résonne l’appel à l’Iftar, ce n’est pas seulement la soif et la faim que l’on apaise, mais aussi l’âme qui trouve, jour après jour, une paix profonde dans l’accomplissement de cette belle tradition.
Que ce Ramadan soit un mois de bénédictions, de paix et d’unité pour tous.
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ÉPIPHANE MUHAMMAD
