C’est le président de l’association des Communes et villes unies du Cameroun (CVUC), Augustin Tamba qui a lancé cette invitation auprès de ses collègues afin qu’ils mettent à la disposition de la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) des « locaux et éventuellement des assiettes foncières » pour l’aménagement ou la construction de postes d’identification a-t-il indiqué dans sa sortie.
Ces espaces ont pour but de faciliter la proximité pour l’obtention de la carte nationale d’identité. Cependant, à en croire Augustin Tamba, « seules 168 communes sur les 374 ont signifié leur disponibilité immédiate, pour un taux de couverture de 44,9 % à l’échelle nationale ». Les mairies sont appelées à transmettre aux CVUC les éléments relatifs à ces espaces au plus tard le 3 mars 2025.
Début février, le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, avait annoncé que les opérations de délivrance en 48 heures de la carte nationale d’identité allaient bientôt démarrer. Le 24 février devait marquer le début des enrôlements dans toutes les principales villes des dix régions. Les CVUC ont de ce fait été mises à contribution pour faciliter le processus d’obtention de cette pièce d’identité en deux jours.
Il s’agit d’un défi majeur, car, jusqu’ici, l’obtention de la carte nationale d’identité prenait plus de temps. Pour remédier à la situation, un accord a été signé le 13 mai 2024 entre la DGSN et le consortium germano-portugais INCM-Augentic, portant sur le financement, la concession, le développement, la mise en service et l’exploitation de ce nouveau système d’identification sécuritaire.
Ce projet comprend la construction de 68 centres multifonctionnels ultramodernes dans les 10 régions et 58 départements du Cameroun, ainsi que la rénovation de 219 postes d’identification existants pour les moderniser.