Dans un contexte politique tumultueux, le président Donald Trump semble déterminé à honorer l’une de ses promesses de campagne phare : le démantèlement du ministère de l’Éducation.
Alors qu’il s’apprête à signer une nouvelle série de décrets ce mardi, les médias américains rapportent que des mesures pourraient être mises en œuvre pour affaiblir cette institution sans nécessiter l’approbation du Congrès, un processus qui s’avérerait complexe et long.
La Maison Blanche a confirmé que le président signera ces décrets dans le Bureau ovale, sans toutefois en dévoiler le contenu.
Ce mouvement s’inscrit dans une stratégie plus large de réévaluation des services gouvernementaux, orchestrée par la commission à l’efficacité gouvernementale (DOGE), dirigée par Elon Musk.
Ce dernier, fervent soutien de Trump, a déjà évoqué la possibilité de fermer l’Agence américaine pour le développement international (USAID), marquant ainsi un tournant dans la gestion fédérale.
Tout au long de sa campagne, Trump a promis d’abolir le ministère de l’Éducation, une promesse qui, si elle n’a pas été tenue par ses prédécesseurs, pourrait trouver un écho sous son administration.
Selon le Washington Post, la DOGE a commencé à analyser les données et les opérations du ministère, avec l’intention de le déclasser et de renvoyer ses attributions aux États.
Elon Musk, en faisant référence aux échecs passés de Ronald Reagan sur cette question, a exprimé sa conviction que Trump réussira là où d’autres ont échoué.
Cette volonté de démantèlement s’accompagne d’une critique acerbe du système éducatif actuel, que Trump accuse de bénéficier de financements excessifs et de favoriser des idéologies progressistes au sein des établissements scolaires.
La semaine dernière, il a signé des décrets abordant des sujets sensibles liés à l’éducation, notamment les questions d’ethnie, de genre et les manifestations sur les campus, signalant ainsi une approche plus stricte sur les politiques éducatives.
Pour diriger le ministère de l’Éducation, Trump a nommé Linda McMahon, ancienne dirigeante de la WWE, une décision largement perçue comme un indice de son intention de réduire l’influence de cette institution.
Les observateurs attendent avec impatience les implications de ces nouvelles mesures sur l’éducation aux États-Unis, alors que Trump continue de naviguer dans les eaux politiques tumultueuses de son administration.
Alors que les décrets à venir pourraient redéfinir le paysage éducatif américain, la question demeure : jusqu’où ira Trump dans sa quête pour remodeler le gouvernement fédéral selon sa vision ? Seul le temps nous le dira.
Source : AFP
