
Amou, 15 février 2025 – La démocratie togolaise franchit un cap décisif avec la tenue des premières élections sénatoriales. Ce scrutin historique, inscrit dans la réforme institutionnelle de 2024, marque un tournant dans la gouvernance du pays en renforçant la représentativité des collectivités territoriales au sein des institutions républicaines. À Amou, les grands électeurs ont répondu présents pour écrire cette nouvelle page de l’histoire politique nationale.

Dès l’ouverture des bureaux de vote, les conseillers municipaux et régionaux de la circonscription ont afflué pour accomplir leur devoir civique. En tête de file, l’honorable Député Maire Meyebine Esso GNASSINGBE a été l’un des premiers à glisser son bulletin dans l’urne, affirmant ainsi son engagement en faveur du renforcement des institutions démocratiques.

À ses côtés, plusieurs figures de la région ont marqué de leur présence cette journée historique, notamment le Premier Ministre MALLY, le Président du Conseil régional des Plateaux, GNATCHO Komla Mawuena, et le Conseiller régional EDJIDOMELE Kwami. Cette mobilisation témoigne de l’importance accordée à cette élection, qui offre aux collectivités locales une place plus affirmée dans la gestion des affaires publiques.
Avec la mise en place du Sénat, le Togo amorce une nouvelle dynamique institutionnelle. Composée de 61 membres – 41 élus par les représentants des collectivités territoriales et 20 nommés par le Président de la République, cette chambre parlementaire a pour mission d’accompagner le processus de décentralisation et de renforcer la gouvernance locale.

Dans la circonscription d’Amou, cette réforme représente une avancée majeure pour la prise en compte des besoins des populations. Ce nouveau cadre institutionnel traduit la vision du Chef de l’État, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, qui place la décentralisation au cœur du développement national.
Le Conseiller régional Komlan MALLY, candidat du parti UNIR pour le Sénat dans l’Amou, a exprimé son enthousiasme face au bon déroulement des élections et à la participation active des grands électeurs.
« Aujourd’hui, nous posons les fondations d’une gouvernance plus proche des réalités locales. Grâce à cette réforme, nos collectivités auront une voix forte pour porter les préoccupations des citoyens au sein des instances nationales. Le Sénat devient ainsi un outil stratégique pour impulser un développement durable et inclusif. »

Le candidat a également souligné la maturité politique dont ont fait preuve les élus locaux, témoignant ainsi de leur engagement en faveur du renforcement des institutions démocratiques du pays.
Si cette élection est une première, elle n’est que le début d’une transformation plus profonde du paysage politique togolais. En offrant aux collectivités locales une représentativité accrue, le Sénat vient combler un vide institutionnel et renforcer l’efficacité du processus décisionnel.
Désormais, les élus locaux auront l’opportunité de contribuer activement à l’élaboration des politiques publiques, garantissant ainsi un développement mieux adapté aux réalités de chaque région. Pour la circonscription d’Amou, ce scrutin marque le début d’une nouvelle ère où les aspirations des populations seront davantage prises en compte.
Avec ce premier pas réussi, l’avenir du Sénat togolais se dessine sous de bons auspices. Mais au-delà de cette avancée institutionnelle, c’est désormais sur le terrain du développement que les attentes sont les plus fortes. À Amou, comme dans tout le pays, les populations espèrent voir rapidement les fruits de cette réforme à travers des actions concrètes, gages d’une gouvernance plus efficace et plus proche des citoyens.
Jean-Marc Ashraf EDRON