Le conflit en cours dans la bande de Gaza continue de plonger la région dans une tragédie humaine d’une gravité extrême. Selon les données les plus récentes communiquées par le ministère de la Santé de Gaza, depuis le déclenchement des hostilités en octobre 2023, au moins 52 862 Palestiniens ont perdu la vie, tandis que 119 648 personnes ont été blessées. Ces chiffres glaçants traduisent l’intensité et la durée d’un conflit que plusieurs voix dans la communauté internationale qualifient de génocidaire.
Au cours des dernières 24 heures seulement, 33 nouveaux décès et 94 blessés supplémentaires ont été recensés, conséquence directe des bombardements israéliens continus sur le territoire. Le ministère de la Santé a également signalé que de nombreuses victimes demeurent piégées sous les décombres ou gisent sur les routes, les équipes de secours étant dans l’incapacité d’intervenir efficacement en raison des conditions de sécurité dégradées.
La situation s’est particulièrement détériorée depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars 2025, marquant la fin d’un cessez-le-feu brièvement instauré en janvier. Depuis cette nouvelle escalade, 2 749 personnes ont été tuées et plus de 7 600 ont été blessées.
Parallèlement à l’aggravation de la situation sur le terrain, des initiatives judiciaires internationales ont été entreprises. La Cour pénale internationale (CPI) a récemment délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ces accusations surviennent alors que la Cour internationale de Justice (CIJ) examine une plainte pour génocide déposée en lien avec les actions militaires israéliennes à Gaza.
Les appels à une désescalade se multiplient à travers le monde, tandis que les civils palestiniens continuent de payer le prix fort de ce conflit. La communauté internationale est appelée à agir d’urgence pour mettre fin aux violences, assurer la protection des populations civiles et permettre l’accès humanitaire sans entrave à une région dévastée par près de deux ans de guerre ininterrompue.
La situation demeure critique, et chaque jour qui passe aggrave un peu plus la crise humanitaire au cœur de la bande de Gaza.
Imam chroniqueur Babacar Diop
