Dans le cadre de la préparation du Hadj 2025, le Cameroun et l’Arabie Saoudite ont signé, le 13 janvier 2025 à Djeddah, une convention d’accord destinée à garantir la bonne organisation du pèlerinage prévu en juin prochain. L’accord a été paraphé côté camerounais par Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale et par Tawfiq Bin Fawzan, ministre saoudien chargé du Hadj.
La convention signée couvre plusieurs aspects clés de l’organisation du Hadj. Parmi les principaux points abordés figurent le nombre de pèlerins que le Cameroun pourra envoyer en 2025, ainsi que les mesures logistiques concernant le transport, l’hébergement et les services d’accueil en Arabie Saoudite.
L’accord précise également les exigences sanitaires et sécuritaires à respecter avant, pendant et après le pèlerinage. En outre, il traite des aspects financiers, notamment les coûts associés au pèlerinage et les modalités de gestion de ces fonds.
« Cet accord signé entre les deux États est une garantie pour la fluidité dans les opérations devant assurer une meilleure participation des musulmans camerounais au prochain Hadj. Il prescrit, entre les lignes, le respect de la réglementation et des directives fixées par le gouvernement saoudien et acceptées par toutes les parties intéressées par le prochain pèlerinage », selon le service de communication du ministère de l’Administration territoriale.
Paul Atanga Nji a déclaré que les autorités saoudiennes saluent le Cameroun pour la bonne organisation du Hadj. Il a ajouté que le Cameroun est cité comme une « référence » parmi les meilleurs pays africains en matière d’organisation du pèlerinage à La Mecque, « car les étapes de l’organisation de la précédente édition ont scrupuleusement été respectées et ce pilier de l’islam s’est déroulé de manière satisfaisante », a-t-il dit, dans des propos rapportés par la CRTV.
Ce succès, a-t-il souligné, est le fruit des réformes entreprises pour éviter les dysfonctionnements observés dans le passé, tels que des arnaques pratiquées par certains opérateurs, qui ont détourné l’argent des pèlerins ainsi que les problèmes logistiques liés au transport aérien et à l’hébergement.
Les autorités camerounaises ont mis en place des mesures pour améliorer l’organisation du Hadj, comme l’implantation de logements à proximité des lieux de prière et l’exclusion des encadreurs malhonnêtes. Un nouveau chronogramme de voyage de 26 jours a également été adopté pour garantir un séjour plus fluide et organisé pour les pèlerins.
Crédit photo : MINATD
