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Inondations au Sud du Sénégal : Laboya sous les eaux, des conséquences dévastatrices

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Inondations au Sud du Sénégal : Laboya sous les eaux, des conséquences dévastatrices

La localité de Laboya, située à 70 km de Tambacounda, au sud-est du Sénégal, fait face à des inondations massives qui bouleversent le quotidien des habitants. Ces précipitations exceptionnelles ont causé des dégâts considérables, touchant l’habitat, l’agriculture, l’élevage, et perturbant l’économie locale.

Selon le climatologue Dr. Mamadou Ndiaye :

“L’intensification des phénomènes climatiques extrêmes au Sahel est directement liée au changement climatique. Des mesures d’adaptation sont impératives pour protéger les populations vulnérables.” (Dr. Mamadou Ndiaye, expert en climatologie, Université Cheikh Anta Diop)

Des dégâts matériels alarmants

Les fortes pluies ont provoqué l’effondrement de plusieurs habitations, laissant des familles entières sans abri. Certains quartiers de Laboya sont devenus inaccessibles en raison de la montée des eaux, compliquant les opérations de secours. Les infrastructures publiques, telles que les routes et les ponts, sont gravement endommagées, accentuant l’isolement de la région.

Un habitant témoigne :

“Nos maisons sont submergées. Nous avons perdu tous nos biens. Nous ne savons pas comment nous allons reconstruire nos vies.”

Le géographe sénégalais Pr. Cheikh Diop souligne :

“Les infrastructures en zones rurales ne sont pas adaptées aux changements climatiques actuels. Il est urgent d’investir dans des systèmes de drainage efficaces.” (Pr. Cheikh Diop, Institut des Sciences de l’Environnement, UCAD)

Le Saint Coran rappelle :

“Et Nous vous éprouverons certes par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de vies et de fruits. Et annonce la bonne nouvelle aux endurants.” (Sourate Al-Baqara, 2:155)

Un secteur agricole en péril

L’inondation a également eu des répercussions dévastatrices sur l’agriculture, qui constitue le principal moyen de subsistance des populations locales. Des hectares de rizières, de maïs et de bananeraies sont détruits, laissant les agriculteurs dans une détresse économique profonde.

Selon un responsable communal :

“Les pertes agricoles sont énormes. Si aucune assistance n’est apportée rapidement, nous ferons face à une crise alimentaire majeure.”

Le spécialiste en agroécologie Dr. Fatoumata Ba avertit :

“Ces inondations compromettent la sécurité alimentaire à long terme. Nous devons encourager des pratiques agricoles résilientes pour limiter l’impact des futures crues.” (Dr. Fatoumata Ba, spécialiste en agroécologie, ISRA)

Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, enseignait :

“Endure les épreuves avec patience, car après la difficulté vient la facilité.” (Cheikh Ahmadou Bamba, Massalik Al-Jinan)

Un lourd tribut pour l’élevage

L’élevage, autre pilier de l’économie locale, subit également un coup dur. De nombreux animaux, notamment des moutons, des vaches et des chèvres, ont été emportés par les eaux en crue. Cette perte aggrave la précarité des familles dépendant de cette activité pour survivre.

Un éleveur raconte :

“J’ai perdu la moitié de mon troupeau. Ces bêtes étaient tout ce que j’avais pour nourrir ma famille.”

Selon l’expert en développement rural Dr. Abdoulaye Sarr :

“La perte du cheptel représente un choc économique et social majeur. Un soutien rapide et des programmes de reconstruction sont essentiels pour rétablir la résilience des éleveurs.” (Dr. Abdoulaye Sarr, expert en développement rural, Université Gaston Berger)

Santé publique et risques sanitaires

Au-delà des pertes matérielles, les inondations exposent la population à des risques sanitaires majeurs. Les eaux stagnantes deviennent des foyers de maladies hydriques telles que le paludisme, la diarrhée ou encore les infections cutanées. Les structures de santé locales, déjà fragiles, peinent à faire face à l’afflux de patients.

Inondations au Sud du Sénégal : Laboya sous les eaux, des conséquences dévastatrices

Un agent de santé prévient :

“Sans intervention rapide, nous risquons une flambée épidémique dans la zone.”

Le spécialiste en santé publique Dr. Aminata Diallo ajoute :

“Une approche multisectorielle est essentielle pour prévenir les épidémies après des catastrophes naturelles. La santé environnementale doit être une priorité.” (Dr. Aminata Diallo, spécialiste en santé publique, OMS Sénégal)

Le Prophète Muhammad (paix et salut sur lui) a dit :

“Celui qui soulage un croyant d’une difficulté de ce monde, Allah le soulagera d’une difficulté du Jour du Jugement.” (Hadith rapporté par Muslim, 2699)

Conséquences socio-économiques durables

Les inondations de Laboya aggravent également la précarité économique. Les petits commerçants ont perdu leurs stocks, et la destruction des infrastructures a ralenti l’activité économique. Le chômage et la pauvreté risquent de s’aggraver si des mesures de relance ne sont pas mises en œuvre rapidement.

Un commerçant local témoigne :

“Mon magasin a été détruit. Sans aide, je ne pourrai pas me relever.”

L’économiste Dr. Ibrahima Kane affirme :

“La reconstruction économique post-catastrophe nécessite des investissements ciblés et durables pour restaurer les moyens de subsistance locaux.” (Dr. Ibrahima Kane, économiste, Banque Africaine de Développement)

Appel à l’aide et perspectives d’avenir

Face à cette situation critique, les autorités locales et les populations sinistrées lancent un appel pressant aux pouvoirs publics et aux organisations humanitaires. Un plan d’urgence comprenant la distribution de vivres, la reconstruction des infrastructures et le soutien aux agriculteurs est impérativement nécessaire pour permettre aux habitants de surmonter cette catastrophe.

Un représentant local déclare :

“Nous avons besoin d’une intervention immédiate. Chaque jour compte pour sauver des vies et reconstruire notre communauté.”

Cheikh El Hadj Malick Sy rappelait :

“Servir l’humanité est une voie qui mène à l’agrément divin.” (Khilāsat adh-Dhikr)

En conclusion, les inondations à Laboya rappellent la vulnérabilité des zones rurales face aux aléas climatiques. Une politique de gestion préventive des risques et une aide soutenue sont cruciales pour prévenir de futures catastrophes et garantir la résilience des communautés touchées. Comme le souligne Dr. Oumar Ndiaye :

“Il est urgent de lier les politiques climatiques aux réalités locales pour construire des sociétés plus résilientes face aux défis environnementaux.” (Dr. Oumar Ndiaye, expert en climatologie, UCAD)

Imam chroniqueur Babacar DIOP

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