Israël visé par les critiques de l’ONU après des tirs jugés « inacceptables » contre la FINUL au Liban

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Israël visé par les critiques de l’ONU après des tirs jugés « inacceptables » contre la FINUL au Liban

Les Nations Unies ont exprimé une vive indignation à la suite d’attaques menées par l’armée israélienne contre une patrouille de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Les incidents, survenus dimanche dans le sud du pays, n’ont heureusement fait aucun blessé parmi les Casques bleus, mais ont ravivé les tensions dans une région déjà fragile.

Selon les précisions données par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, un drone israélien aurait d’abord largué une grenade près d’une patrouille onusienne avant qu’un char ne tire dans leur direction à Kafr Kila, localité proche de la frontière israélo-libanaise. L’incident n’a causé ni pertes humaines ni dégâts matériels.

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Un second épisode, tout aussi préoccupant, s’est produit peu après : un autre drone israélien aurait survolé une patrouille « de manière agressive », contraignant les soldats de la paix à recourir à des « contre-mesures défensives pour neutraliser l’appareil », a précisé M. Dujarric lors d’un point de presse tenu lundi à New York.

Face à ces provocations, l’ONU a fermement condamné les actes israéliens. « Toute action mettant en danger la sécurité des Casques bleus est totalement inacceptable et doit cesser immédiatement », a martelé le porte-parole.

Ces agressions ne sont pas isolées. Ces dernières semaines, plusieurs positions de la FINUL ont été prises pour cible, suscitant la colère de la communauté internationale. La France, notamment, a dénoncé ces attaques et rappelé l’obligation pour toutes les parties de respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui encadre le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Créée en 1978, la FINUL a vu son mandat renforcé après la guerre de 2006, pour surveiller la cessation des hostilités dans le sud du Liban et soutenir l’armée libanaise dans le maintien de la stabilité frontalière. Cependant, les récents événements montrent que la ligne de front demeure explosive, entre frappes israéliennes répétées et ripostes du Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu toujours en vigueur sur le papier.

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Ces incidents rappellent la vulnérabilité du personnel onusien, dont la mission de maintien de la paix est de plus en plus périlleuse dans un contexte régional où les frontières de la guerre s’estompent.

Imam chroniqueur
Babacar Diop

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