Dans une atmosphère marquée par la solidarité et le sens du devoir civique, les habitants du quartier Gnagna ont répondu massivement à l’appel lancé par la mairie de la commune Ogou 1 à l’occasion de la Journée nationale du “Togo propre”, ce samedi 7 juin 2025. Cette journée, désormais bien ancrée dans le calendrier citoyen togolais, s’est transformée en une véritable démonstration de volonté collective, où balais, pelles et camions-bennes ont côtoyé engagement et détermination.
Au cœur de cette mobilisation : un site tristement célèbre, situé entre le poste de police et l’abattoir de Gnagna, juste avant le pont. Régulièrement transformé en décharge sauvage par les riverains, cet espace, pourtant déjà nettoyé à plusieurs reprises, était redevenu un point noir de l’insalubrité dans la commune. Pour M. Yawo Toyo, adjoint au maire d’Ogou 1, l’heure n’est plus aux rappels théoriques, mais à l’action concrète :
« Les ordures ne marchent pas. Elles sont le fruit de notre négligence collective. Il est temps que chacun prenne sa part de responsabilité », a-t-il martelé.
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Avec l’appui des services techniques de la mairie, de nombreux volontaires issus du Comité de Développement de Quartier (CDQ), du comité des jeunes de Gnagna, et même du gouvernorat de la région, l’opération a permis de désengorger les caniveaux, d’évacuer plusieurs tonnes de déchets, et de redonner à ce site un visage plus salubre.
Dans la foulée de cette opération de nettoyage, une action symbolique mais forte a été posée : une soixantaine de jeunes plants ont été mis en terre sur le site assaini, marquant ainsi la volonté de la municipalité d’allier assainissement et reboisement. Un geste écoresponsable salué par les participants comme un signal fort en faveur de la préservation de l’environnement urbain.
Au-delà de cette action ponctuelle, la municipalité inscrit son intervention dans une stratégie d’assainissement durable. Des infrastructures ont déjà été mises en place, telles que des centres de regroupement intermédiaire et un centre d’enfouissement technique. Une chaîne organisée de gestion des déchets et de traitement des boues de vidange est également en cours de déploiement, avec des conventions signées entre la mairie et les opérateurs de collecte.
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Mais le maire adjoint le rappelle avec insistance : aucune politique, aussi bien pensée soit-elle, ne peut porter ses fruits sans l’implication des premiers concernés – les citoyens. D’où son appel fort à l’abonnement massif aux services de collecte, seule alternative crédible aux décharges anarchiques.
En renouvelant son engagement pour un cadre de vie plus sain, la commune d’Ogou 1 invite ainsi chaque habitant à devenir acteur du changement. Car, comme l’a souligné M. Toyo :
« Notre environnement est le miroir de notre conscience collective ».
Jean-Marc Ashraf EDRON
