Le Maroc renforce son industrie aéronautique avec le lancement d’un complexe de moteurs Safran

Le Maroc franchit une nouvelle étape dans son développement industriel. Ce lundi, à Nouaceur, au sud de Casablanca, le Roi Mohammed VI a présidé la cérémonie de lancement des travaux d’un complexe industriel dédié aux moteurs d’avions pour le groupe Safran. Ce projet stratégique vise à consolider la position du royaume dans le secteur aéronautique mondial.

Lors de l’événement, trois conventions majeures ont été signées. La première, un protocole d’accord entre l’État marocain et Safran, fixe les engagements pour l’installation de l’usine d’assemblage et de tests de moteurs. Ce protocole a été signé par Ryad Mezzour et Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, ainsi qu’Olivier Andriès, représentant Safran.

À lire aussi : Palmarin, joyau ornithologique du Saloum : un refuge à préserver

Un second mémorandum d’entente a été conclu pour l’approvisionnement du site en énergies renouvelables, avec la signature de responsables dont Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, et des représentants de sociétés régionales. La troisième convention concerne l’implantation de l’usine dans la zone industrielle Midparc, paraphée par les directeurs généraux de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), MEDZ, Midparc, et Stéphane Cueille, président de Safran Aircraft Engines.

Durant la cérémonie, le moteur LEAP-1A de nouvelle génération a été présenté. Le Roi Mohammed VI a officiellement lancé les travaux de construction et a posé pour une photo-souvenir avec un groupe de jeunes en formation à l’Institut des Métiers de l’Aéronautique (IMA) de Nouaceur, futurs employés de l’usine.

Présent au Maroc depuis 25 ans, le groupe Safran est reconnu comme le premier fabricant mondial de moteurs pour avions court et moyen-courrier. Ce nouveau complexe illustre l’ambition du royaume de devenir un acteur clé de l’aéronautique à l’échelle internationale

À lire aussi : Cambriolage au Palais de justice de Diourbel : vol d’un ordinateur et d’une box internet

Imam chroniqueur
Babacar Diop