Une étude récente de l’organisme de surveillance de la qualité de l’air IQAir a révélé que le Tchad détient le triste record du pays avec l’air le plus pollué au monde. Avec des concentrations de produits chimiques nocifs dépassant de plus de 18 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette situation soulève des préoccupations majeures pour la santé publique et l’environnement.
Le Tchad n’est pas seul dans ce classement inquiétant. Le rapport d’IQAIR liste également d’autres pays africains parmi les plus pollués, notamment la République démocratique du Congo, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi. Ces nations sont confrontées à des défis similaires en matière de qualité de l’air, mettant en lumière une crise environnementale qui touche une grande partie du continent.
Un des problèmes majeurs soulignés par le rapport est le manque de données sur la qualité de l’air en Afrique. En effet, il n’existe qu’une seule station de surveillance pour 3,7 millions de personnes sur le continent, ce qui rend difficile une évaluation précise et continue de la situation. Cette insuffisance de surveillance contribue à l’absence de politiques efficaces pour combattre la pollution de l’air.
La pollution de l’air a des conséquences dévastatrices sur la santé publique, entraînant une augmentation des maladies respiratoires, cardiovasculaires et d’autres problèmes de santé. Les populations vulnérables, notamment les enfants et les personnes âgées, sont particulièrement à risque. L’ampleur de la pollution au Tchad et dans d’autres pays africains appelle à une action urgente et concertée pour améliorer la qualité de l’air.
Le classement du Tchad comme pays à l’air le plus pollué au monde est un signal d’alarme pour l’Afrique et le reste du monde. Il est impératif d’agir rapidement pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé des générations futures. La lutte contre la pollution de l’air nécessite une coopération internationale et des efforts concertés pour instaurer un avenir plus sain pour tous.
