
Dans le cadre du projet « Tous pour une », l’association Mission Des Jeunes, avec l’appui financier de l’organisation Go To Togo basée en France, a organisé une activité de sensibilisation et de formation à l’endroit de jeunes filles du village d’Attitowui, situé dans la commune d’Assahoun, à environ 58 kilomètres de Lomé.
L’événement a réuni vingt-cinq (25) collégiennes autour d’une causerie éducative sur l’hygiène menstruelle et la lutte contre les violences sexistes. Cette initiative vise à briser les tabous autour des menstruations et à redonner aux jeunes filles la confiance nécessaire pour vivre leur cycle menstruel en toute dignité.
« Lorsque l’hygiène menstruelle est négligée, c’est non seulement la santé physique qui est en jeu, mais aussi la santé mentale, l’estime de soi et même la réussite scolaire », a martelé Eugenie GADEDJISSO TOSSOU, Fondatrice d’AfrikElles, communicatrice sur l’activité, rappelant que des centaines de jeunes filles au Togo manquent régulièrement les cours faute de serviettes hygiéniques ou par peur d’être stigmatisées.
À lire aussi : Le Gala des Entrepreneurs : un levier stratégique pour le réseautage et la croissance en Afrique de l’Ouest.
Au-delà de la sensibilisation, une séance pratique a permis aux participantes de s’initier à la fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables. Chaque jeune fille est repartie avec un kit contenant du matériel de couture, des serviettes hygiéniques et des sous-vêtements, marquant une étape concrète dans la lutte contre la précarité menstruelle en milieu scolaire.
« Investir dans l’hygiène menstruelle, c’est investir dans l’avenir de notre société », conclut Eugenie GADEDJISSO TOSSOU, plus déterminée que jamais à élargir la portée de cette action à d’autres localités.
Cette action s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de la santé, de la dignité et de l’autonomie des jeunes filles, tout en contribuant à la réduction des inégalités d’accès aux produits d’hygiène.
À lire aussi : Gestion de la dette publique : l’appel à la transparence selon l’ex-ministre marocain Mohamed Boussaid
Les associations partenaires ont réaffirmé leur engagement à étendre ce projet à d’autres localités rurales du Togo. Une démarche saluée par la communauté locale, qui voit en ce geste un véritable soutien à l’épanouissement de la jeune fille togolaise.
Jean-Marc Ashraf EDRON