Par imam chroniqueur Babacar Diop
La chanteuse et ancienne membre du groupe Sen P’tit Gallé, Ngoné Ndour, a exprimé publiquement sa colère et son chagrin après la mort tragique du jeune Lamine, victime d’une agression violente. Dans une publication émotive sur Instagram, elle a déclaré : « Sama boy bi ndaysaan Il y’a un gros souci de sécurité dans ce pays Xalébiu ndaw gnu ray ko comme ça », traduisant son désarroi face à une situation devenue, selon elle, alarmante.
Ce drame relance une nouvelle fois le débat sur la recrudescence de l’insécurité dans le pays, notamment dans les zones urbaines. De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’inaction des autorités face à cette montée inquiétante de la violence.
La question sécuritaire est d’ailleurs régulièrement évoquée dans les milieux politiques et institutionnels. La ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Victorine Anquediche Ndeye, avait déjà attiré l’attention sur ce phénomène lors d’une précédente interview, appelant à des réponses urgentes et adaptées. À l’échelle internationale, des personnalités telles que Jean-Luc Mélenchon ont également exprimé leur inquiétude concernant la stabilité et la sécurité dans certaines zones du Sénégal.
Si l’émotion suscitée par la mort de Lamine est vive, elle met aussi en lumière un sentiment partagé par une grande partie de la population : celui d’un climat d’insécurité persistant, face auquel les autorités semblent parfois démunies.
L’affaire interpelle une fois de plus sur la nécessité de renforcer les dispositifs de sécurité publique et de mener une réflexion en profondeur sur les causes profondes de cette violence qui frappe de plein fouet la jeunesse sénégalaise.
