
Le 43ᵉ Bataillon d’Infanterie de Marine (BIMA) situé à Port-Bouët, aux autorités ivoiriennes le 20 février 2025. Cette décision s’inscrit dans une réorganisation plus large de la présence militaire française en Afrique de l’Ouest, marquée par des retraits similaires au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad.

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé cette rétrocession lors de son allocution de fin d’année, soulignant la modernisation effective de l’armée ivoirienne. Le camp de Port-Bouët sera rebaptisé en l’honneur du Général Ouattara Thomas d’Aquin, premier chef d’état-major de l’armée ivoirienne.

Malgré le retrait des forces françaises, environ 80 militaires resteront sur place pour des missions de formation et d’accompagnement, témoignant d’une coopération continue entre les deux pays.

Cette évolution reflète une tendance régionale où plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest réévaluent leurs relations militaires avec la France, optant pour une souveraineté accrue tout en maintenant des partenariats stratégiques.