Présidentielle 2025 au Cameroun: Paul Biya en quête d’un huitième mandat

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Présidentielle 2025 au Cameroun: Paul Biya en quête d’un huitième mandat

Par Gil-christ DJOSSOU

Le Cameroun a voté ce dimanche 12 octobre 2025 pour élire son président de la République. Plus de huit millions d’électeurs étaient appelés aux urnes dans un scrutin à un seul tour, marqué par la candidature du président sortant Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 1982. Il brigue un huitième mandat, dans un contexte politique tendu et face à une opposition morcelée.

Dès l’ouverture des bureaux de vote à 8h, les électeurs se sont mobilisés dans plusieurs grandes villes comme Yaoundé, Douala, Garoua ou encore Bafoussam. Le vote s’est déroulé dans le calme, selon les premières observations recueillies sur le terrain. À Douala, certains électeurs se sont présentés dès l’aube, déterminés à accomplir leur devoir civique malgré les incertitudes qui entourent le processus électoral.

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Douze candidats étaient en lice, dont une seule femme, Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya. Mais le scrutin s’est essentiellement joué entre trois figures: Paul Biya, soutenu par le RDPC, Cabral Libii du PCRN, et Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre et candidat du FSNC. L’opposition, bien que nombreuse, n’a pas réussi à s’unir autour d’un candidat unique, ce qui a renforcé la position du président sortant.

Paul Biya, doyen des chefs d’État en exercice dans le monde, n’a fait qu’une brève apparition publique pendant la campagne. Son âge et son état de santé ont alimenté les débats, mais ses partisans mettent en avant la stabilité qu’il incarne et les projets d’infrastructures lancés sous son règne. De leur côté, ses adversaires dénoncent un régime figé, marqué par la répression des voix dissidentes et une gouvernance jugée déconnectée des réalités sociales.

Le dépouillement a commencé dès la fermeture des bureaux à 18h. Conformément à la loi camerounaise, seul le Conseil constitutionnel est habilité à proclamer les résultats officiels. En attendant, le pays retient son souffle. Les regards sont tournés vers Yaoundé, où se jouera dans les prochains jours l’avenir politique du Cameroun.

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