
Le gouvernement camerounais a récemment adopté une réforme majeure du système éducatif, instaurant un seuil minimal de 10/20 pour la réussite aux examens nationaux, notamment le Baccalauréat et le BEPC, ainsi que pour le passage en classe supérieure. Cette décision marque un tournant important dans la politique éducative du pays, visant à rehausser le niveau académique des élèves et à garantir une formation plus rigoureuse.
Désormais, les élèves devront obtenir une moyenne minimale de 10/20 pour valider leurs examens et progresser dans leur cursus scolaire. Cette nouvelle exigence met fin à la pratique des admissions conditionnelles et des décisions d’orientation basées sur des critères plus flexibles. Le gouvernement espère ainsi renforcer la culture du mérite et inciter les élèves à fournir des efforts constants tout au long de leur parcours scolaire.
La réforme vise également à améliorer la qualité de l’enseignement. En exigeant un niveau plus élevé, les autorités souhaitent encourager les établissements scolaires à revoir leurs méthodes pédagogiques. Cela implique un suivi plus rigoureux des élèves et une meilleure implication des enseignants, afin de s’assurer que les élèves maîtrisent véritablement les compétences requises avant d’accéder aux étapes supérieures de leur formation.
Bien que la mise en place de cette réforme risque de provoquer des ajustements difficiles, notamment pour les élèves en difficulté, elle pourrait néanmoins avoir des effets positifs à long terme. En renforçant les exigences académiques, cette réforme incite à une revalorisation du travail et de l’effort, des valeurs essentielles pour un développement éducatif durable.
Cette initiative du gouvernement camerounais redéfinit les standards de réussite scolaire au pays. Reste à voir comment les établissements et les familles s’adapteront à ces nouvelles règles. L’avenir du système éducatif camerounais dépendra de la manière dont cette réforme sera mise en œuvre et acceptée par toutes les parties prenantes.