
Le 15 février 2025 marquera une étape clé dans l’histoire politique du Togo avec la tenue des premières élections sénatoriales. Dans la préfecture d’Amou, le parti Union pour la République (UNIR) a clôturé sa campagne par une grande rencontre à Amou Oblo, rassemblant grands électeurs, cadres du parti, élus locaux et militants.

Depuis plusieurs semaines, UNIR-Amou a sillonné les communes d’Amlamé (Amou 1), Amou Oblo (Amou 2) et Hiheatro (Amou 3) afin de sensibiliser les conseillers municipaux et régionaux à l’enjeu de ce scrutin.
Le maire adjoint de la commune Amou 2, Tchalla, a souligné l’importance de cette élection pour le renforcement de la gouvernance locale :
« Ce scrutin marque une avancée majeure pour notre démocratie. Il permettra aux collectivités d’avoir une voix plus forte au niveau national et de participer activement aux décisions qui concernent leur développement. »
Cette réforme institutionnelle, portée par le Président Faure Essozimna Gnassingbé, vise à donner un rôle central aux collectivités locales dans la gestion du pays.
Le directeur de campagne Mawuena a officiellement présenté les candidats Komlan MALLY et Idoh pour représenter la préfecture d’Amou au Sénat.

Le militant Komlan MALLY a rappelé aux grands électeurs leur rôle déterminant dans l’installation du Sénat :
« Ce 15 février, vous avez la responsabilité d’élire les premiers sénateurs du Togo. Ce n’est pas juste un vote, c’est une décision historique qui définira la place de nos collectivités dans l’architecture institutionnelle du pays. »
Son colistier Idoh a quant à lui insisté sur l’impact direct du Sénat sur les préoccupations locales :

« Nos collectivités doivent être mieux prises en compte dans les politiques nationales. Le Sénat sera un espace où nous pourrons défendre nos priorités : infrastructures, santé, éducation et développement économique. »

La rencontre s’est achevée dans une ambiance de ferveur militante, les grands électeurs affichant leur soutien indéfectible aux candidats d’UNIR. Les slogans « UNIR pour la paix et le développement ! » ont retenti dans la salle, témoignant d’une forte adhésion au projet du parti.

Avec cette mobilisation, UNIR-Amou se dit confiant pour une victoire éclatante lors du vote du 15 février, marquant ainsi l’entrée en fonction du premier Sénat de la République togolaise.
Jean-Marc Ashraf EDRON