
La sologamie, une option conjugale non reconnue par la loi, consiste à se marier à soi-même. Le phénomène peut paraître totalement saugrenu, impensable, mais il existe et commence par se répandre en occident. S’agit-il d’un vœu de célibat, d’un excès de self-love ou d’une pure idée commerciale ?
Le concept du mariage avec soi-même aurait vu le jour au Canada dans les années 2000. Il gagne rapidement les Etats-Unis et le Japon. La mondialisation faisant son effet, la sologamie est en train de se répandre en Europe et certainement ne va pas épargner l’Afrique où les jeunes « copient » les curiosités sociales sans trop de réflexion.
Outre les concepts de trouple (relation amoureuse à trois) ou encore de quad (relation polyamoureuse entre 4 personnes), la sologamie vient débloquer un autre niveau des comportements sociaux atypiques. Certains psychologues analysent le phénomène comme une expression effrénée de se démarquer des convenances sociales. Pour d’autres, il s’agit simplement d’éviter les risques de déception amoureuse avec toutes ses conséquences morales. Il ne s’agit certainement pas d’un vœu de célibat qui en l’occurrence n’a besoin d’aucune cérémonie de mariage.
La sologamie, actuellement, est en passe de devenir un bon business pour les centres qui organisent de telles cérémonies. Au Japon par exemple où le phénomène est en vogue, il existe des packs « marie-toi toute seule » comprenant robe, bouquet, diner chic, nuit de noce dans un hôtel luxueux. Le coût de ce genre de pack va jusqu’à 3.000 euros.
Tout compte fait, se marier à soi-même reste et demeure une initiative privée et personnelle qui n’a aucune portée juridique. C’est peut-être une sorte de « refuge » pour éviter les « goumins » fracassants.