
Sous un ciel de flammes où grondent les cendres,
Gaza se consume en sanglots brisés,
Les bombes lacèrent la nuit qui s’étend,
Le vent se remplit de pleurs écrasés.
Les murs éventrés chuchotent l’histoire
D’enfants arrachés aux songes d’antan,
Leurs rires enfuis s’effacent sans gloire,
Brisés sous l’horreur d’un feu éclatant.
Les mères en deuil, figées sous les pierres,
Serrent dans leurs bras l’absent bien-aimé,
Le vent de l’exil emporte leurs prières,
Mais nul ne répond à leur cri muet.
Les rues éventrées hurlent leur souffrance,
Chaque pierre pleure un nom effacé,
Chaque ombre témoigne, en vain, du silence
D’un monde insensible, aveugle, glacé.
Les hôpitaux pleins, meurtris sous les bombes,
Voient dans leurs couloirs la mort s’étendre,
L’homme, indifférent, sans remords succombe
Au poids de l’oubli qu’il laisse descendre.
Mais sous la poussière et sous la fumée,
Un peuple se lève, ardent, résistant,
Car même écrasée, meurtrie, opprimée,
L’âme de Gaza renaît en chantant.
Iman chroniqueur